Premiersproducteurs français de pommes de terre primeur, les maraĂźchers Prince de Bretagne ont commencĂ© la rĂ©colte depuis avril et comptent produire environ 12 000 t, en 2021, dont 1 100 t de bio. Cette pomme de terre Exposition- Exposition de Peinture EntrĂ©e libre : 0. Le lundi 26 septembre 2022 de 14:30 Ă  18:00 Le mardi 27 septembre 2022 de 14:30 Ă  18:00 Le mercredi 28 Origine: Ile de Batz (Bretagne) Photo non contractuelle. Pomme de terre Ile de BATZ – 1kg Pommesde terre de l’Ile de Batz 1kg. 3,99 € quantitĂ© de Pommes de terre de l'Ile de Batz 1kg. Ajouter au panier. CatĂ©gories : Frais, LĂ©gumes. Description Avis (0) Description. Pommes de terre de l’Ile de Batz 1kg. RĂ©fĂ©rence : 100000421. Avis Allerdirectement au contenu Aller directement au moteur de recherche Aller directement en bas de la page. SpĂ©cial crĂȘpes. Chocolats 2Ăšme -50%. DĂ©tox. Nos Marques Monoprix. Naturalia. Promotions. PrĂ©sentation du service. Page d'accueil. Page d'accueil. Rechercher un article. Se connecter. Se connecter; S'inscrire ; RĂ©server un crĂ©neau. Nombre total d’élĂ©ments dans votre Lapomme de terre, est un peu la reine incontestable de l’üle de Batz. C’est la seule culture qui a rĂ©sistĂ© contre vents et marĂ©es. « Elle se plaĂźt ici et c’est la production qui . Passer au contenu Page load link Ce site utilise des cookies pour amĂ©liorer votre expĂ©rience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous dĂ©sabonner si vous le souhaitez. ACCEPTRejet En savoir plusPolitique de confidentialitĂ© Privacy Overview This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these cookies, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are essential for the working of basic functionalities of the website. We also use third-party cookies that help us analyze and understand how you use this website. These cookies will be stored in your browser only with your consent. 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PubliĂ© le 12 Janvier 2021 par Claire Felloni PubliĂ© dans Arbustes, Botanique, voyages Il ne sera pas question ici de Solanum tuberosum la Pomme de terre, ni de Solanum lycopersicum la Tomate, ni de Solanum melongena l’Aubergine, encore moins des Poivrons et Piments qui sont aussi des SolanacĂ©es mais relĂšvent du genre Capsicum. Des corolles Ă©toilĂ©es aux pĂ©tales plus ou moins soudĂ©s et souvent rĂ©flĂ©chis, dĂ©gageant un cƓur d’oĂč sort un cĂŽne ou un bouquet serrĂ© formĂ© des anthĂšres plus ou moins collĂ©es autour du style, voilĂ  ce qui donne une forme assez caractĂ©ristique des fleurs de solanacĂ©es. Les fruits sont toujours des baies mais de taille trĂšs variable. La Pomme de Sodome, dans la Flora Graeca 1806-1840 vol. 3 1819 de John Sibthorp, illustrĂ©e par Ferdinand Bauer Dans la flore de Bonnier qui peut tĂ©moigner assez simplement de la flore originale de France avant toutes les installations de taxons importĂ©s, on ne trouve que deux autres Solanum Ă  cĂŽtĂ© de la pomme de terre la Morelle noire Solanum nigrum et la Morelle douce-amĂšre Solanum dulcamara. Une dizaine de Solanum en dehors des lĂ©gumes sont arrivĂ©s plus rĂ©cemment en France mĂ©tropolitaine, occasionnels ou plus ou moins naturalisĂ©s. Des cinq Solanum qui vont suivre un seul a Ă©tĂ© photographiĂ© en mĂ©tropole, j’ai rencontrĂ© les autres dans divers voyages plus ou moins lointains ! Voici donc d’abord Solanum laciniatum, la Pomme de Kangourou », que j’ai vue en Bretagne dans le jardin de l’Ile de Batz puis sur la presqu’ile de Perharidi prĂšs de Roscoff oĂč elle s’est installĂ©e sans demander la permission ! Elle nous vient d’Australie, de Tasmanie et de Nouvelle-ZĂ©lande, sa crainte des grands gels fait qu’elle apprĂ©cie plutĂŽt des points de la cĂŽte ocĂ©anique et du Sud de la France oĂč elle est considĂ©rĂ©e en voie de naturalisation. Bien mĂ»rs, les fruits peuvent ĂȘtre consommĂ©s mais tout le reste de la plante est toxique. Elle s’est principalement Ă©chappĂ©e de jardins car c’est une plante pionniĂšre, facile Ă  multiplier, trĂšs dĂ©corative et pas Ă©pineuse. Solanum laciniatum, la Pomme de Kangourou sur l'Ile de Batz et Ă  Roscoff La Morelle de LinnĂ© ou Pomme de Sodome Solanum linnaeanum est originaire d’Afrique. Elle s’est naturalisĂ©e sur le pourtour mĂ©diterranĂ©en, on la rencontre sur des friches caillouteuses et plus souvent Ă  proximitĂ© du littoral. C’est bien dans un tel lieu que je l’ai rencontrĂ©e au Sud du Portugal, en Algarve lors d’une balade dans les marais derriĂšre Tavira prĂšs du Forte do Rato. Au mois de fĂ©vrier, au pied des murs du fort il restait des fruits blanchis et cabossĂ©s de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente et quelques fleurs prĂ©coces pointaient leur nez. J’ai Ă©tĂ© impressionnĂ©e par ses longues Ă©pines rĂ©parties sur les branches, les feuilles et les calices ; certaines pointent verticalement, sortant des nervures supĂ©rieures au beau milieu du limbe foliaire. Les baies, jeunes, sont marbrĂ©es de blanchĂątre mais je n’ai vu que quelques grosses baies pas encore mĂ»res, elles deviennent ensuite jaune-orangĂ©. La Morelle de LinnĂ© ou Pomme de Sodome Solanum linnaeanum, en Algarve En Guadeloupe, sur Basse-Terre, j’ai vu la BellangĂšre batarde BĂ©lanjĂš bata, ou MĂ©longĂšne-diable MĂ©lonjĂšn dyab Solanum rudepannum Dunal = Solanum torvum Sw.. C’est un solanum arbustif originaire d’AmĂ©rique tropicale, trĂšs commun sur le littoral. Les tiges sont couvertes de poils Ă©toilĂ©s mous, ce qui donne un aspect feutrĂ© ; les feuilles sont grandes et larges parfois un peu lobĂ©es, d’un aspect mat, les Ă©pines sont peu nombreuses mais acĂ©rĂ©es et les fleurs sont blanches. C’est une plante devenue pantropicale, les baies sont localement apprĂ©ciĂ©es comme lĂ©gumes et peuvent servir en sauces et en curry. la BellangĂšre batarde BĂ©lanjĂš bata, ou MĂ©longĂšne-diable MĂ©lonjĂšn dyab Solanum rudepannum Dunal = Solanum torvum Sw. Par la suite, toujours en Guadeloupe, sur Grande-Terre, dans des fourrĂ©s littoraux, j'ai trouvĂ© une autre solanacĂ©e assez haute avec des tiges garnies de quelques Ă©pines orangĂ©es ressemblant aux aiguillons des rosiers, de grandes et longues feuilles brillantes et des fleurs plus fines; les fruits sont des grappes de petites baies vertes puis oranges, c'est le Picanier Solanum racemosum, plus fin et Ă©lĂ©gant que la BellangĂšre batarde. le Picanier Solanum racemosum, sur Grande-Terre A La RĂ©union, j’ai dĂ©couvert le Bringellier marron, ou Tabac marron Solanum mauritianum, un arbuste non-Ă©pineux atteignant souvent 2 m, originaire d’AmĂ©rique du Sud et non de l’ile Maurice. Les feuilles et jeunes tiges sont recouvertes d'un velours argentĂ© et il dispose au contact de la tige avec les pĂ©tioles des feuilles, de petites oreillettes qui Ă©voquent des stipules. Les fleurs sont bleu-mauve et les fruits jaunes ou orangĂ©s Ă  maturitĂ©. Cette plante est donnĂ©e trĂšs commune en milieu humide sur l’ile, toutes ses parties sont toxiques. Solanum mauritianum est inscrit dans la liste des espĂšces envahissantes de La RĂ©union niveau 5 sur 5. Pour en dĂ©couvrir une utilisation plus prosaĂŻque des RĂ©unionnais voir lĂ  le Bringellier marron, ou Tabac marron Solanum mauritianum La moitiĂ© de sa superficie est cultivable. La magie de son microclimat permet la culture d’une grande variĂ©tĂ© de lĂ©gumes. La pomme de terre primeur notamment, qui s’y plante dĂšs janvier, quand le continent doit attendre mi-mars, la fin des gelĂ©es. Quant Ă  sa terre, elle est nourrie aux algues depuis des lunes. Bienvenue sur l’üle de Batz. L'Ăźle est un patchwork de parcelles. ProblĂšme elles n'appartiennent pas de maniĂšre contiguĂ« aux mĂȘmes propriĂ©taires. Le remembrement est donc compliquĂ©. Les rĂ©coltes et l'entretien guĂšre Ă©conomiques. © GĂ©raud Bosman-Delzons Elle est posĂ©e sur l’eau comme un galet, Ă  une portĂ©e de ric-hochet de Roscoff, poĂ©tisait Roger Gicquel. Un caillou de 3,5 km de long sur 1,5 km de large, surmontĂ© d’un phare, son point culminant 45 mĂštres
. De lĂ -haut, on comprend mieux sa gĂ©omorphologie de petites parcelles de terres, dĂ©limitĂ©es par des haies et les sentiers, se juxtaposent jusqu’aux cĂŽtes crĂ©nelĂ©es. L’üle de Batz est une dentelle. À la belle saison, deux univers se croisent sur les chemins vicinaux les vĂ©los et les tracteurs. Les touristes, lĂ©gions en ce fol Ă©tĂ© 2020, dĂ©barquent avec les navettes de la mi-matinĂ©e, et partent Ă  l’assaut de l’üle et de ses plages polynĂ©siennes ; juchĂ©s hauts sur leurs machines, les agriculteurs toisent les premiers avant d’esquisser un sourire. Ceux rencontrĂ©s, tout Ă  leur labeur, sont assez taciturnes de prime abord. Mais rapidement, ça se dĂ©tend. Pendant deux mois, on est au champ Ă  4 h 15 du matin, Ă  la frontale. À midi, on a dĂ©jĂ  fait huit heures, Ă©claire Éric Dupont, la soixantaine, Ă  genoux dans les sillons d’ostaras, une variĂ©tĂ© rustique de pomme de terre. PrĂšs de 100 000 tonnes de primeurs sont produites en France chaque annĂ©e pour 5,5 millions de pommes de terre au total, principalement de conservation. © GĂ©raud Bosman-Delzons On plante les premiĂšres entre NoĂ«l et le Jour de l’An, prĂ©cise l’agriculteur. Un trimestre avant le continent ! On appelle cela l’effet Gulf Stream. Ici, on parle de ce courant marin comme d’un ami qui vous veut du bien. Il baigne toute la Ceinture dorĂ©e et procure Ă  Batz des conditions climatiques insolentes pas ou peu de gelĂ©e, des hivers doux, des Ă©tĂ©s Ă  la fois pluvieux et ensoleillĂ©s, mĂȘme chauds. La pomme de terre aime la terre sĂšche, lĂ©gĂšre, peu mouillĂ©e. Ici, il peut pleuvoir tous les jours mais la terre, sablonneuse, ne sera jamais dĂ©trempĂ©e. L’ennemi jurĂ© en revanche, c’est le nord-est C’est un vent fort et sec qui assĂšche leurs cultures et brĂ»le les fanes. Pour les agriculteurs, comme pour les marins-pĂȘcheurs d’ailleurs, c’est une calamitĂ©, atteste Guy Cabioch, le maire de l’üle, ancien marin. Seul remĂšde le bĂąchage des plantations. GĂ©raldine Le Roux, dans son champ de pommes de terre bio. © GĂ©raud Bosman-Delzons La douceur des tempĂ©ratures offre un gain de temps prĂ©cieux sur la plantation, puis sur la rĂ©colte et enfin sur la vente. Cette prĂ©cocitĂ© permet en plus de rentabiliser les parcelles souvent petites en enchaĂźnant une autre culture On fait deux rĂ©coltes de lĂ©gumes par parcelle, c’est pour ça que c’est viable, explique Marie-HĂ©lĂšne Dupont, propriĂ©taire de l’exploitation. On peut mĂȘme aller jusqu’à trois, pomme de terre, fenouil puis chou-fleur, mais c’est mieux de laisser la terre reposer. La pomme de terre nouvelle, la peuleuse, est depuis longtemps la culture emblĂ©matique de l’üle. Comme ses congĂ©nĂšres de Noirmoutier, qui viennent tout juste de dĂ©crocher son IGP, ou la patate AOP de l’üle de RĂ©, celle de Batz, qui n’est pas protĂ©gĂ©e, s’exporte partout en France avant le 15 aoĂ»t, pour garder son label de primeur. Pourtant, tout n’est pas rose pour le tubercule. Le vent du nord-est, honni des maraĂźchers, balaie et assĂšche les cultures qui doivent ĂȘtre bĂąchĂ©es. © GĂ©raud Bosman-Delzons À l’avant-garde du bio Il suffit de marcher une centaine de mĂštres pour trouver la ferme de Jean-Pierre Craignou. Au volant d’un tracteur, son fils Jean-FĂ©lix ramĂšne des caisses remplies de fenouil. On plante les semis dĂ©but mars, toutes les semaines. Il se rĂ©colte Ă  partir du 20 mai jusque mi-dĂ©cembre. Pour ce lĂ©gume, il faut une terre fraĂźche, un sol humide et beaucoup de soleil, explique le fiston, un colosse de deux mĂštres comme son pĂšre. Les Craignou travaillent en agriculture biologique depuis dix-sept ans. Sur la vingtaine d’exploitants qui se rĂ©partissent la surface agricole de l’üle, plus de la moitiĂ© dĂ©sormais est en bio. Il y a eu une grosse vague de conversion dans les annĂ©es 1990. Quand vous ĂȘtes plusieurs Ă  penser la mĂȘme chose, ça entraĂźne. Pour les Craignou, cela tombait sous le sens Au dĂ©but de ces annĂ©es-lĂ , on ne vendait plus rien sur l’üle. Il y avait surproduction de choux-fleurs et de pommes de terre. Parfois, il fallait jeter jusqu’à la moitiĂ©. Donc soit on arrĂȘtait, soit on travaillait autrement. Pour rien au monde, jurent-ils, ils ne reviendraient au chimique. Marie-HĂ©lĂšne Dupont et l'un de ses employĂ©s en pleine rĂ©colte de pommes de terre. © GĂ©raud Bosman-Delzons Le Gaec cultive prĂšs de 10 hectares de lĂ©gumes. Fenouil, mais aussi radis noir, blanc et rouge, cĂ©leri branche, chou pak choĂŻ, chou rave
 et pomme de terre, forcĂ©ment. Mais celle-ci n’est plus la principale production, depuis dĂ©jĂ  plusieurs annĂ©es. Elle est revendue trop chĂšre en bio. J’ai vu des primeurs bio Ă  presque 10 € le kilo Ă  Brest ! Qui achĂšte ça ? Par contre, nous, on nous l’achĂšte au mĂȘme prix qu’en conventionnel, dans les 0,60 centimes le kilo. Il faudrait qu’on ait 20 ou 30 % en plus. Donc on fait autre chose, conclut Jean-Pierre Craignou, qui pointe un marchĂ© saturĂ© de produits bio aux prix trop Ă©levĂ©s pour la plupart des gens, et des centrales d’achat qui font beaucoup de marge. Les Craignou assurent eux-mĂȘmes le conditionnement avant d'expĂ©dier Ă  la ferme biologique Ty Coz, sur le continent. © GĂ©raud Bosman-Delzons AffairĂ©e Ă  sa trieuse, dans son champ prĂšs de la Mare aux Canards, GĂ©raldine Le Roux s’interroge elle aussi sur son tubercule qui occupe 3,5 hectares sur les 5,7 de son exploitation bio. Pour elle, ce sont les perturbations climatiques qui compliquent les choses Les saisons ne sont plus marquĂ©es. Il y a deux ans, on a eu une canicule en fĂ©vrier, on a eu des tempĂȘtes en mars ou avril au lieu de dĂ©cembre et en plus, il y a des diffĂ©rences de tempĂ©ratures et les cultures n’aiment pas ça. Elle Ă©voque Ă©galement une concurrence italienne. Bref, elle envisage Ă  son tour de diminuer la surface. C’est vrai que cette annĂ©e n’a pas Ă©tĂ© trĂšs bonne. Moi-mĂȘme je le constate dans mon jardin. On a eu des maladies et peu de rendement. C’est comme ça. L’annĂ©e prochaine devrait ĂȘtre meilleure, prĂ©dit le maire, qui n’est pas inquiet pour le devenir agricole de l’üle. RemontĂ©es du rivage, les algues Ă©taient Ă©tendues pour le sĂ©chage, puis stockĂ©es avant d’ĂȘtre brĂ»lĂ©es dans des fours Ă  goĂ©mon, creusĂ©s Ă  mĂȘme la terre, comme celui-ci, au centre nord de l'Ăźle. Les pains de soude », obtenus Ă  partir des cendres du goĂ©mon, Ă©taient vendus aux industries qui en exploitaient l’iode. © GĂ©raud Bosman-Delzons L’algue est un trĂ©sor Si la pomme de terre primeur de Batz reste une valeure sĂ»re, c’est enfin grĂące Ă  un autre trĂ©sor naturel de l’üle, dĂ©cidĂ©ment bĂ©nie le goĂ©mon. Cette algue foisonne dans les fonds marins de Brest Ă  Morlaix. Longtemps, elle fut utilisĂ©e comme combustible. À partir du XVIIᔉ siĂšcle, la soude obtenue aprĂšs brĂ»lage est utilisĂ©e dans la verrerie. DĂšs le XIXᔉ siĂšcle, c’est pour l’iode contenue dans cette mĂȘme soude que l’algue est prisĂ©e du secteur pharmaceutique. Et aujourd’hui, la filiĂšre biologique lui offre un nouveau dĂ©bouchĂ© cosmĂ©tiques, complĂ©ments alimentaires, biocarburants
. En parallĂšle de ces diffĂ©rents usages, le goĂ©mon, riche en azote, en oligo-Ă©lĂ©ments et en potasse, est utilisĂ© par les cultivateurs comme engrais. On le ramasse sur la grĂšve et on l’épand de dĂ©but octobre jusque fin fĂ©vrier, raconte Jean-FĂ©lix Craignou. S’il n’a pas le mĂȘme effet dopant que les engrais chimiques, le goĂ©mon disposĂ© en paillage dans les rangs prĂ©serve la vie microbienne du sol. Nec plus ultra, l’algue donnerait cette saveur unique Ă  la pomme de terre. Un goĂ»t fruitĂ©, diront les gourmets. Eaux turquoises et sable blanc l'Ăźle de Batz recĂšle bien des trĂ©sors. © GĂ©raud Bosman-Delzons Livraison offerte Ă  domicile ou au travail Service Client Livraison offerte Ă  domicile ou au travail 🍅 LĂ©gumes Aubergines, courgettes et poivrons Carottes, cruditĂ©s Champignons Herbes aromatiques LĂ©gumes exotiques LĂ©gumes secs et graines LĂ©gumes verts et autres Pommes de terre et choux Oignons, ails et Ă©chalotes Salades et tomates 🍎 Fruits Agrumes Bananes, kiwis et fruits exotiques Pommes et poires, fruits Ă  noyaux Prunes Fruits rouges et raisins Fruits secs et Ă  coques 🌿 Bio LĂ©gumes Fruits LĂ©gumes secs et graines 🐟 Poissons CrustacĂ©s Mollusques Rillettes de poissons Soupes de poissons 🧀 Fromages Lait de vache Lait de chĂšvre Lait de brebis đŸ„š Oeufs đŸ„— Paniers đŸ„— Corbeilles de fruits đŸč Boissons BiĂšres artisanales Cidres Jus đŸȘ Epicerie Confitures PĂątes Miels Terrines et rillettes Fruits secs et Ă  coques LĂ©gumes secs et graines ⭐ Promotions Informations complĂ©mentaires Description Poids 0,500 kg CatĂ©gorie 1 Origine France Calibre 45+ Avis Ă  propos du produit Muriel A. PubliĂ© le 1 fĂ©vrier 2021 Ă  14 h 24 min Date de commande Le 21 janvier 2021 Ă  16 h 54 min Catherine I. PubliĂ© le 7 juillet 2020 Ă  15 h 25 min Date de commande Le 26 juin 2020 Ă  17 h 20 min nos suggestions produits Produits similaires quantitĂ© de Le cidre fermier quantitĂ© de Le jus de pomme de KERMABO

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