Peuton ne pas croire ? J'ai ce sujet Ă  traiter pour dans pas longtemps. Je le trouve trĂšs vague et je ne sais pas vers quelle problĂ©matique m'orienter. Alors si vous pouviez m'aider Ă  Ă©laborer un plan PHILOSOPHERA L'ECOLE PRIMAIRE Les Ateliers Philo « Quand on croit dĂ©tenir la vĂ©ritĂ©, il faut savoir qu'on le croit, non pas croire qu'on le sait » Jules Lequier (1814-1862) « Le monde est infini, non seulement dans toutes les directions de l'espace, mais aussi dans ses vĂ©ritĂ©s » RenĂ© Barjavel (1911-1985) « Qui ne possĂšde pas sa pensĂ©e ne possĂšde pas son action » Victor audĂ©but, "croire" porte sur la nourriture posĂ©e sur la crĂ©dence (sorte de table): elle avait Ă©tĂ© goĂ»tĂ©e par des esclaves: le mot correspond Ă  fiable, qui n'est pas empoisonnĂ©. Puis, porte sur ce Ă  quoi on adhĂšre sans pouvoir le justifier pleinement: par exemple l'idĂ©e Ă  quoi rien d'observable ne correspond. (voir Ainsion ne pourrait pas ne pas croire en la Justice : il faudrait nĂ©cessairement croire en elle pour vivre une vie avec d'autres hommes. Cependant si l'on doit croire en cet idĂ©al, rien ne nous garantit qu'il soit susceptible de s'incarner au sein du rĂ©el. Nous sommes alors confrontĂ©s Ă  ce problĂšme : la croyance en l'idĂ©al de Justice est-elle une condition nĂ©cessaire et suffisante Mon annĂ©e de philosophie Peut-on croire Ă  ce que l’on sait ne pas ĂȘtre vrai? 5 mai 2010 Caroline Sarroul Sujets sur la vĂ©ritĂ© qu’est croire et la nature raisonnable et Dissertation: Peut-on ne croire en rien. Recherche parmi 274 000+ dissertations. Bertrand Russell a dit « L’homme est un animal crĂ©dule qui a besoin de croire », Russell entend par lĂ  que la croyance est une force qui pousserait l’homme Ă  dĂ©placer des montagnes mais qu’elle est aussi la bĂ©quille d’une humanitĂ© incapable d . COMITÉ DE RÉSISTANCE CITOYENNE FORUMNotre forum hĂ©berge depuis 2007 les discussions des Coordinations nationales lycĂ©ennes, lors des mouvements lycĂ©ens, indĂ©pendamment de tout parti, syndicat ou courant politique particulier. Le deal Ă  ne pas rater Cartes PokĂ©mon Japon le display PokĂ©mon Go de retour en stock sur ... Voir le deal COMITÉ DE RÉSISTANCE CITOYENNE FORUM MOUVEMENTS NATIONAUX LUTTES LYCÉENNES RÉPERTOIRE DE DOCUMENTS AuteurMessageAnimateurAdministrateur Nombre de messages 9064Age 31Ville Grand OuestDate d'inscription 17/05/2007Sujet RĂ©ponse Ă  Ferry sur l'enseignement de la philosophie Sam 21 Juin - 2141 Voici une rĂ©ponse Ă  Jules Ferry, ancien ministre de l'Ă©ducation nationale sous un gouvernement de droite, aprĂšs ses dĂ©clarations sur l'enseignement de la philo Citation Monsieur le Ministre,> >> > Suite Ă  l'entretien que vous avez accordĂ© au journal "La Croix" le> > 12 juin 2008, et aux propos que vous avez pu rĂ©cemment tenir dans> > diffĂ©rents mĂ©dias, je tiens, par la prĂ©sente Ă  vous faire part> > de mes plus vifs remerciements.> >> > Merci, tout d'abord, au Ministre de l'Éducation Nationale que vous> > fĂ»tes d'avoir ouvert les yeux au professeur de philosophie que je> > suis sur le dĂ©sintĂ©rĂȘt, voire le mĂ©samour que vouent mes> > Ă©lĂšves Ă  la discipline que j'enseigne. GrĂące Ă  vous, j'ai,> > enfin, pris conscience que malgrĂ© l'enthousi asme apparent dont on> > pu faire preuve une grande majoritĂ© des deux mille cinq cent> > Ă©lĂšves environ qui m'ont Ă©tĂ© confiĂ©s durant mes vingt ans> > d'enseignement, leur prĂ©sence active en cours et leur volontĂ© de> > se confronter Ă  des notions aussi difficiles que la libertĂ©, le> > droit, l'art ou la culture, ils dĂ©testaient, en vĂ©ritĂ©, ce que je> > leur transmettais.> >> > Merci Ă  vous, Monsieur le Ministre, de m'avoir Ă©galement> > soustrait Ă  cette stupide illusion qui me faisait croire que par la> > patiente et joyeuse reconstruction de concepts arrachĂ©s Ă  la> > gangue des prĂ©jugĂ©s communĂ©ment vĂ©hiculĂ©s, j'offrais Ă  mes> > Ă©lĂšves la possibilitĂ© d'ĂȘtre confrontĂ©s, une fois en leur vie,> > Ă  un vĂ©ritable travail de la pensĂ©e. Grande Ă©tait ma naĂŻvetĂ©> > de m'imaginer qu'un jeune homme ou une jeune fille d'environ dix-> > huit ans - ceux-lĂ  mĂȘme que dans des propos radiopho-niques vous> > qualifiĂątes d'enfants - avait atteint l'Ăąge lui permettant sinon> > de se mettre Ă  penser, - ma crĂ©dulitĂ© n'allait pas jusque-lĂ  -> > mais Ă  tout le moins de s'y essayer. Plus risible encore ma> > naĂŻvetĂ© consistant Ă  croire qu'en exerçant devant eux, avec eux,> > un authentique acte de philosopher, je pouvais les amener Ă > > davantage de rĂ©flexivitĂ©, d'esprit critique que si je me> > contentais seulement de leur transmettre cette histoire des idĂ©es,> > dĂ©jĂ  prĂ©sente dans nos cours.> >> > Merci Ă  vous, Monsieur le Ministre, d'avoir su me convaincre que le> > compagnonnage philosophique qui s'instaure, chaque annĂ©e, avec mes> > Ă©lĂšves et qui leur permet de comprendre que la majoritĂ© lĂ©gale> > Ă  laquelle l'annĂ©e de terminale gĂ©nĂ©ralement les conduit ne> > prend rĂ©ellement sens qu'Ă  partir d'une majoritĂ© intellectuelle,> > politique, morale ne relĂšve, en rĂ©alitĂ©, que d'un optimisme d'une> > absolue vacuitĂ©. J'avais, pourtant, le vague sentiment que la> > discipline que j'enseigne pouvait contribuer Ă  l'Ă©mancipation> > intellectuelle de sujets en devenir, au dĂ©veloppement de leur> > conscience critique, de capacitĂ©s rĂ©flexives fondĂ©es sur une> > rĂ©elle argumentation et un authentique souci dĂ©monstratif. Il me> > semblait que dans un monde qui n'a plus guĂšre de valeurs Ă > > proposer Ă  sa jeunesse, oĂč la perte de sens, de repĂšres pouvait> > s'avĂ©rer anxiogĂšne, dans un monde, enfin, oĂč faute de solides> > outils intellectuels, on se sentait plus encore dĂ©munis, la> > philosophie pouvait, non pas imposer du sens Ă©videmment, mais> > donner les moyens, l'autonomie nĂ©cessaire pour parvenir Ă  en > crĂ©er.> >> > Merci, Monsieur le Ministre, d'avoir su, si Ă©lĂ©gamment, sortir de> > leur tombe ces Ă©minents philosophes que furent Aristote, Spinoza ou> > Kant afin qu'ils puissent, Ă  leur tour, se gausser de la to tale> > inanitĂ© de mon travail et de celui de mes Ă©lĂšves eu Ă©gard Ă > > leur propre conception de la philoso phie. C'est avec un certain> > malaise que je songe, dĂ©sormais, Ă  ma trahison Ă  leur Ă©gard> > lorsqu'en cours de philosophie j'invitais mes Ă©lĂšves Ă  les> > frĂ©quenter afin - aurais-je l'audace de le prĂ©ciser? - qu'Ă  la> > lecture de leurs oeuvres ils pussent Ă©veiller curiositĂ© et sens> > critique, "comprendre le monde" en somme. Combien Ă©tait vaine cette> > prĂ©tention et plus encore celle qui m'a amenĂ© Ă  nourrir mon> > enseignement de celui de Socrate et de son inaccessible maĂŻeutique> > au point qu'il m'arrivait, parfois, de faire observer Ă  une classe,> > ravie, que ce qu'ils Ă©taient parvenus Ă  reconstruire d'eux-mĂȘmes> > se trouvait dans ce livre de Platon, de Rousseau ou de Sartre que> > je sortais, alors, de mon bureau et dont je leur faisais la lecture> > pour leur plus grande satisfaction. Pourquoi n'ai-je pas eu, alors,> > la luciditĂ© de reconnaitre que nous faisions simplement "semblant> > de nous Ă©tonner" afin que ces prestigieux philosophes ne "tombent> > pas de leur chaise".> >> > Merci Ă  vous, Monsieur le Ministre, d'avoir su pointer, dans> > d'autres mĂ©dias, cette inadmissi ble spĂ©cificitĂ© de> > l'enseignement philosophique français dans un monde oĂč> > l'uniformisation se doit d'ĂȘtre la rĂšgle, quels que soient les> > hĂ©ritages culturels, les richesses particuliĂšres, les valeurs en> > jeu, alors qu'il m'avait semblĂ©, jusque-lĂ , que mes collĂšgues> > italiens, espagnols ou allemands et mĂȘme certains de leurs> > Ă©tudiants que j'ai eu l'honneur d'accueillir dans mes classes nous> > enviaient prĂ©cisĂ© ment cette spĂ©cificitĂ© au motif qu'elle ne> > rĂ©duisait pas l'exercice de la pensĂ©e Ă  un simple effort de> > mĂ©morisation de l'histoire des idĂ©es.> >> > Merci, Monsieur le Ministre, d'avoir su prĂ©venir les Ă©lĂšves et> > leurs parents, en une parole portĂ©e par un souci que j'imagine> > tout Ă  la fois dĂ©ontologique et psychologique, Ă  quelques jours> > seulement de leur Ă©preuve de philosophie, que, de toute façon,> > son Ă©valuation ne serait que le fruit de l'arbitraire de> > correcteurs dont les compĂ©tences pour apprĂ©cier une copie se> > rĂ©duisent prĂ©cisĂ©ment Ă  n'en avoir aucune. Je n'ose imaginer> > avec quel enthousiasme ils ont dĂ» se livrer Ă  cet exercice dĂ©jĂ > > barbare de la dissertation, rassurĂ©s par cette autre barbarie que> > constitue une totale fantaisie dans l'Ă© valuation de leur copie. De> > ce fait, vous m'avez permis de relĂ©guer au statut de pur exercice> > formel et futile celui auquel je conviais mes Ă©lĂšves en les> > incitant Ă  travailler en commun la mĂ©thodologie de la> > dissertation, Ă  relever dans leur travail et de celui de leurs> > camarades les dĂ©fauts de conceptualisation, de problĂ©matisation ou> > de dĂ©termination des enjeux d'un sujet afin qu'ils saisissent au> > plus juste la rigueur que doit manifester un bon devoir de> > philosophie. Mais dans la mesure oĂč vous avez, vous-mĂȘme, pu ĂȘtre> > le tĂ©moin de l'Ă©valuation collĂ©giale d'une copie dont les notes> > oscillaient de 3 Ă  17, il va, sans dire, qu'un tel exemple suffit> > Ă  discrĂ©diter Ă  jamais tout travail de correction et, ce, de> > maniĂšre d'autant plus certaine que la rigueur dĂ©monstrative de la> > philosophie, notamment dans son approche Ă©pistĂ©mologique, se> > complait Ă  rĂ©pĂ©ter aux Ă©lĂšves qu'il est parfaitement pertinent> > d'induire d'un cas particulier une loi gĂ©nĂ©rale et abstraite. Une> > telle approche de la dĂ©monstration a au moins le mĂ©rite de me> > faire comprendre que les rĂ©unions d'harmonisation que j'ai eu le> > privilĂšge de prĂ©sider durant quelques annĂ©es n'avaient> > strictement aucun intĂ©rĂȘt et, de toute façon, certainement pas> > celui de rĂ©duire les Ă©carts de notation entre les correcteurs.> > GrĂące Ă  vous, les mĂ©dias se sont empressĂ©s de relayer cet> > exemple Ă©difiant tout en conservant un silence pudique sur les> > millions d'autres copies de philosophie corrigĂ©es dont les notes> > correspondent, par je ne sais quel miracle, Ă  celles que les> > Ă©lĂšves peuvent obtenir durant l'annĂ©e.> >> > Merci Ă  vous, enfin, Monsieur le Ministre, de m'avoir fait> > comprendre que les cours que je dispensais jusqu'Ă  la semaine> > derniĂšre avec passion devant des Ă©lĂšves de sĂ©rie scientifique,> > Ă©conomique ou technologique et que je m'Ă©vertuais Ă  rendre> > intelligibles, dĂ©monstratifs, jamais dog matiques, mais toujours> > critiques, se rĂ©duisaient Ă  un pur exercice de rhĂ©torique conduit> > par un "ap prenti gourou", de ceux-lĂ  mĂȘmes contre lesquels je ne> > cessais de les prĂ©venir.> >> > Malheureusement, vous n'ĂȘtes plus ministre en exercice, ce que je> > dĂ©plore. Toutefois, je garde espoir que votre successeur au> > ministĂšre partage votre point de vue concernant la philosophie et> > son enseignement afin que l'Education Nationale puisse, enfin,> > veiller Ă  la rĂ©forme d'un enseigne ment si communĂ©ment dĂ©criĂ©> > et, ce, y compris par le philosophe que vous ĂȘtes.> >> > Vous priant de croire, Monsieur le Ministre, en ma plus haute > estime.> >> > Pierre-Jean Memmi, professeur agrĂ©gĂ© de philosophie. Reçu par mail. RĂ©ponse Ă  Ferry sur l'enseignement de la philosophie Page 1 sur 1 Sujets similaires» Venue de Luc Ferry, ancien ministre de l'Education Nationale» Boycott de la JAPDPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumCOMITÉ DE RÉSISTANCE CITOYENNE FORUM MOUVEMENTS NATIONAUX LUTTES LYCÉENNES RÉPERTOIRE DE DOCUMENTSSauter vers Votre sujet n'est pas dans la liste ? Obtenez en moins de 72h - problĂ©matique entiĂšrement rĂ©digĂ©e - un plan dĂ©taillĂ© rĂ©digĂ© complet, avec parties et sous-parties - la possibilitĂ© de questionner le professeur sur le plan proposĂ© Prestation personnalisĂ©e rĂ©alisĂ©e par un professeur agrĂ©gĂ© de philo Afficher uniquement les sujets de dissertation Afficher uniquement les commentaires de texte philosophique Afficher tous les sujets corrigĂ©s Annales du BacTerminale S Liste des sujets traitĂ©s Annales 2017 - Peut-on se libĂ©rer de sa culture ? Annales 2017 - DĂ©fendre ses droits, est-ce dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts ? Annales 2009 - Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne rĂ©pond ? Annales 2009 - Est-il absurde de dĂ©sirer l’impossible ? Annales 2008 - Y a-t-il d’autres moyens que la dĂ©monstration pour Ă©tablir une vĂ©ritĂ© ? Annales 2008 - L’art transforme-t-il notre conscience du rĂ©el ? Annales 2007 - Que vaut l’opposition du travail manuel et du travail intellectuel ? 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Annales 2005 - Le langage ne sert-il qu’à communiquer ? Annales 2005 - Le juste et l’injuste ne sont-ils que des conventions ? Terminale SES Liste des sujets traitĂ©s Annales 2017 - La raison peut-elle rendre raison de tout ? Annales 2009 - Que gagne-t-on Ă  Ă©changer ? Annales 2009 - Le dĂ©veloppement technique transforme-t-il les hommes ? Annales 2008- Peut-on dĂ©sirer sans souffrir ? Annales 2008 - Est-il plus facile de connaĂźtre autrui que de se connaĂźtre soi-mĂȘme ? Annales 2007 - Peut-on en finir avec les prĂ©jugĂ©s ? Annales 2007 - Que gagnons-nous Ă  travailler ? Annales 2006 - Faut-il prĂ©fĂ©rer le bonheur Ă  la vĂ©ritĂ© ? Annales 2006 - Une culture peut-elle ĂȘtre porteuse de valeurs universelles ? Annales 2005 - L’action politique doit-elle ĂȘtre guidĂ©e par la connaissance de l’histoire ? Annales 2005 - Qu’attendons-nous de la technique ? Terminale technologique Liste des sujets traitĂ©s Annales 2017 - Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ? Annales 2009 - La technique s’oppose-t-elle Ă  la nature ? Annales 2009 - Peut-on ĂȘtre sĂ»r d’avoir raison ? Annales 2008 - Est-ce Ă  la loi de dĂ©cider de mon bonheur ? Annales 2008 - Peut-on aimer une oeuvre d’art sans la comprendre ? Annales 2007 - L’art nous Ă©loigne-t-il de la rĂ©alitĂ© ? Annales 2007 - Peut-on se passer de l’État ? Annales 2006 - L’intĂ©rĂȘt de l’histoire, est-ce d’abord de lutter contre l’oubli ? Annales 2006 - Quel besoin avons-nous de chercher la vĂ©ritĂ© ? Annales 2005 - Pourquoi voulons-nous ĂȘtre libres ? Annales 2005 - Raisonne-t-on bien quand on veut avoir raison Ă  tout prix ? La cultureLa religion Liste des sujets traitĂ©s La religion conduit-elle l’homme au-delĂ  de lui-mĂȘme ? La religion permet-elle Ă  l’homme d’ĂȘtre heureux ? L’homme a-t-il nĂ©cessairement besoin de religion ? La philosophie peut-elle parler de la religion ? La relation entre philosophie et religion dans la modernitĂ© Est-ce parce qu’ils sont ignorants que les hommes ont des croyances ? Une critique philosophique de la religion Commentaires disponibles Le langage Liste des sujets traitĂ©s Peut-on parler pour ne rien dire ? En quoi le langage est-il nĂ©cessaire Ă  l’homme ? Les paroles engagent-elles autant que les actes ? Serait-il souhaitable que l’humanitĂ© parle une seule langue ? Quiconque n’a pas rĂ©flĂ©chi sur le langage n’a pas vraiment commencĂ© Ă  philosopher Le langage exprime-t-il notre ĂȘtre ? Commentaires disponibles Le travail et la technique Liste des sujets traitĂ©s L’homme doit-il travailler pour ĂȘtre humain ? Le travail rend-il l’homme heureux ? Faut-il sĂ©parer la science de la technique ? Le travail et la technique sont ils des moyens de civilisations ou de barbarie ? L'art nous est-il plus nĂ©cessaire que la technique ? Qu'est ce qu'un travail social juste ? Comment faire de la prĂ©vention sans rĂ©pression ? L'art Liste des sujets traitĂ©s L’art nous dĂ©tourne-t-il de la rĂ©alitĂ© ? L’art ne sert-il Ă  rien ? L’art ne s’adresse-t-il qu’à la sensibilitĂ© ? Quelle est la raison d’ĂȘtre des artistes ? L’art est-il explicable ? L’art nous dĂ©tourne-t-il du rĂ©el ? Pour avoir du goĂ»t, faut-il ĂȘtre cultivĂ© ? L’art est-il une illusion ? L’art, est-ce ce qui ne sert Ă  rien ? Pensez-vous que la sociĂ©tĂ© moderne favorise la crĂ©ation artistique ? Quelles sont les rĂšgles de l’art ? L'art nous est-il plus nĂ©cessaire que la technique ? N'y a t il d'art que dans les musĂ©es ? L'art est il une Ă©vasion ? Commentaires disponibles L'histoire Liste des sujets traitĂ©s Y a-t-il une vĂ©ritĂ© en histoire ? L’histoire nous enseigne-t-elle la relativitĂ© de valeurs ? L’histoire a-t-elle un sens ? L’homme peut-il se libĂ©rer de l’histoire ? Que nous apprend l’histoire ? Qu'est ce qu'un Ă©vĂ©nement ? Le plaisir est il le moteur de l'histoire ? Devons-nous mĂ©moire ou oubli ? Commentaires disponibles La moraleLa libertĂ© Liste des sujets traitĂ©s Faut-il opposer libertĂ© morale et libertĂ© politique ? Peut-on renoncer Ă  sa libertĂ© ? Peut-on apprendre Ă  ĂȘtre libre ? Peut-on concilier les exigences de la justice et celles de la libertĂ© ? L’expression perdre sa libertĂ© a-t-elle un sens ? En quoi peut-on dire que l’homme est libre ? Être libre de penser est-ce penser ce que l’on veut ? Le doute est-il une entrave Ă  la libertĂ© ? Jean-Paul Sartre, L'Etre et le nĂ©ant, troisiĂšme partie, chapitre premier, section IV le Regard Comment dĂ©finir la libertĂ© ? Commentaires disponibles Le devoir Liste des sujets traitĂ©s La conscience morale n’est-elle que le rĂ©sultat de l’éducation ? La dĂ©termination du bien n’est-elle qu’une affaire d’opinion ? Peut-on connaĂźtre la morale ? Est-il immoral de mĂ©priser autrui ? Suffit-il de voir le meilleur pour le suivre ? Puis-je savoir si je suis immoral ? Qui est autorisĂ© Ă  me dire tu dois ? Devons-nous mĂ©moire ou oubli ? Commentaires disponibles Le bonheur Liste des sujets traitĂ©s Plaisir et bonheur Faites vous plaisir ! Le bonheur n’est-il qu’une question de chance ? Le bonheur n’est-il pour l’homme qu’un idĂ©al ? La conscience de soi peut-elle rendre l’homme malheureux ? Annales 2017 - Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ? Commentaires disponibles La politiqueL'Etat Liste des sujets traitĂ©s L’État peut-il ĂȘtre juste ? Sur quoi la lĂ©gitimitĂ© de l’État se fonde-t-elle ? L’État vise-t-il le bonheur des individus ? Peut-on concevoir une sociĂ©tĂ© sans État ? L’Etat doit-il reconnaitre des limites Ă  sa puissance ? e rĂŽle du gouvernement est-il seulement de garantir la libertĂ© ? Le pouvoir doit-il revenir au peuple ? Commentaires disponibles La justice et le droit Liste des sujets traitĂ©s La compĂ©tence donne-t-elle des droits ? Les lois prennent-elles en compte les croyances des individus ? Fonder le droit sur la force ou faire respecter le droit par la force, cela revient-il au mĂȘme ? Le droit se fonde-t-il sur l’intĂ©rĂȘt privĂ© ? Est-il juste d’appliquer systĂ©matiquement la loi ? Peut-on concilier les exigences de la justice et celles de la libertĂ© ? Sur quoi la justice se fonde-t-elle ? La dĂ©mocratie est-elle la garantie de lois justes ? Peut-on dire d’un homme qu’il est juste ? Qu'est ce qu'un travail social juste ? Comment faire de la prĂ©vention sans rĂ©pression ? Vaut-il mieux subir l’injustice ou la commettre ? Les peines qu'inflige une sociĂ©tĂ© servent-elles une simple vengeance ? Hugo Grotius, De jure belli ac pacis Commentaires disponibles La sociĂ©tĂ© Liste des sujets traitĂ©s La paix sociale est-elle souhaitable ? Une sociĂ©tĂ© n’est-elle qu’un ensemble d’individus vivant sur un mĂȘme territoire ? Doit-on apprendre Ă  devenir homme ? L’homme est-il un animal politique ? Une sociĂ©tĂ© peut-elle renier sa culture ? L’action politique est-elle un travail ? L’homme est-il rĂ©ductible Ă  sa culture ? Qui est autorisĂ© Ă  me dire tu dois ? 'La ville est politique' - commentaire La mĂ©diation est-elle particuliĂšrement importante dans notre sociĂ©tĂ© contemporaine ? Y a-t-il des sociĂ©tĂ©s plus naturelles que d’autres ? Hugo Grotius, De jure belli ac pacis Le pouvoir doit-il revenir au peuple ? Commentaires disponibles La raison et le rĂ©elLa matiĂšre et l'esprit Liste des sujets traitĂ©s Est-il raisonnable de croire en Dieu ? Peut-on croire sans savoir ? Faut-il opposer la croyance et la raison ? Peut-on accorder une valeur Ă  une croyance que l’on ne partage pas ? L’esprit a-t-il accĂšs aux choses ? Vaut-il mieux agir ou penser ? Quelle diffĂ©rence peut-on faire entre la matiĂšre et le corps ? Toute passion est-elle dĂ©raisonnable ? Que faut-il opposer Ă  la bĂȘtise ? Qu’est-ce qui est premier ? Le Dieu de Kant est-il si diffĂ©rent du Dieu de la mĂ©taphysique traditionnelle ? Peut-on connaĂźtre l'esprit Ă  travers le corps ? En quoi l’homme fait-il l’espace ? Descartes, MĂ©ditations mĂ©taphysiques, sixiĂšme mĂ©ditation Commentaires disponibles La vĂ©ritĂ© Liste des sujets traitĂ©s Ce qui est flagrant est-il vrai ? Les prĂ©jugĂ©s dĂ©tournent-ils toujours du vrai ? Peut-on se dĂ©livrer de ses prĂ©jugĂ©s ? Comment passe-t-on de l’opinion Ă  la connaissance ? Peut-on vraiment ĂȘtre convaincu sans ĂȘtre persuadĂ© ? Dans quelle mesure la mĂ©thode peut elle servir de garant de la vĂ©ritĂ© ? L’objectivitĂ© implique-t-elle la neutralitĂ© ? Suffit-il, pour ĂȘtre philosophe, de rejeter les opinions ? N’y a-t-il aucune vĂ©ritĂ© dans le mensonge ? Peut-on dire que les hommes aiment tellement la vĂ©ritĂ© qu’ils voudraient que ce qu’ils aiment soit vrai ? S’en tenir aux faits, est-ce une garantie d’objectivitĂ© ? Faut-il croire la raison ? La science rĂ©pond elle Ă  un dĂ©sir de la vĂ©ritĂ© ? Peut-on dĂ©montrer n'importe quoi ? L’opinion est-elle condamnable ? Qu’est-ce que la mĂ©taphysique ? Faut-il toujours se contredire ? Commentaires disponibles Le vivant Liste des sujets traitĂ©s La nature a-t-elle des droits ? La nature fait-elle bien les choses ? Peut-on Ă©viter l’anthropomorphisme ? Ce qui est naturel a-t-il nĂ©cessairement de la valeur ? L'interprĂ©tation Liste des sujets traitĂ©s L’interprĂ©tation est-elle nĂ©cessaire Ă  l’homme ? Nietzsche - Il n'y a pas de faits en soi. Ce qui arrive est un groupe de phĂ©nomĂšnes choisis et groupĂ©s par un ĂȘtre qui les interprĂšte ThĂ©orie et expĂ©rience Liste des sujets traitĂ©s Peut-on penser contre l’expĂ©rience ? La science nous apprend-elle ce qu’est le rĂ©el ? Devons-nous distinguer deux mondes le monde commun et le monde de la science ? L’homme a-t-il raison de se mĂ©fier de la science ? La science fait-elle disparaĂźtre les croyances ? La philosophie, est-ce des paroles en l’air ? À quoi sert la philosophie ? La philosophie peut-elle ĂȘtre utile ? Qu’est-ce qui est premier ? Commentaires disponibles Le sujetAutrui Liste des sujets traitĂ©s Peut-on se fier Ă  l’autoritĂ© d’autrui sans tomber dans le prĂ©jugĂ© ? Changer, est-ce devenir quelqu’un d’autre ? Dois-je tenir compte de ce que font les autres pour orienter ma conduite ? Autrui est-il mon prochain ? L’homme est-il naturellement bienveillant Ă  l’égard d’autrui ? Une action dĂ©sintĂ©ressĂ©e est-elle possible ? Qui est autorisĂ© Ă  me dire tu dois ? Le corps soutient-il la relation Ă  autrui ? Sans l'autre, je ne suis rien, je n'existe pas, autrui me constitue comme il peut me dĂ©truire Jean-Paul Sartre, L'Etre et le nĂ©ant, troisiĂšme partie, chapitre premier, section IV le Regard Commentaires disponibles La conscience et l'inconscient Liste des sujets traitĂ©s La conscience fait-elle de l’homme une exception ? Que peut-on reprocher Ă  celui qui est inconscient ? Avons-nous conscience de notre corps ? La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ? La conscience est elle ce qui dĂ©finit l’homme ? L’idĂ©e d’inconscient exclut-elle celle de libertĂ© ? Un sentiment est-il plus difficile Ă  dĂ©crire qu'un objet ? Le corps est-il sujet ou objet de ma conscience ? Dans quelle mesure peut-on parler d’une rĂ©volution freudienne ? La conscience de soi peut-elle rendre l’homme malheureux ? L'hypothĂšse de l'inconscient fait-elle mieux comprendre la conscience ? La conscience peut-elle nous tromper ? Jean-Paul Sartre, L'Etre et le nĂ©ant, troisiĂšme partie, chapitre premier, section IV le Regard Commentaires disponibles La perception Liste des sujets traitĂ©s Les apparences sont-elles trompeuses ? Un sentiment est-il plus difficile Ă  dĂ©crire qu'un objet ? En quoi l’homme fait-il l’espace ? Commentaires disponibles Le dĂ©sir Liste des sujets traitĂ©s Pourquoi dĂ©sirer ce qui n’est pas nĂ©cessaire ? Le dĂ©sir suppose-t-il la connaissance prĂ©alable de son objet ? Est-on fondĂ© Ă  distinguer les bons des mauvais dĂ©sirs ? Faut-il libĂ©rer ses dĂ©sirs ou se libĂ©rer de ses dĂ©sirs ? Le dĂ©sir est-il la marque de la misĂšre de l’homme ? Supprimer le naturel, est-ce le but de l’éducation ? Peut-on concilier raison et dĂ©sir ? Nietzsche, Tout ce qu'on appelle amour Le dĂ©sir humain peut-il ĂȘtre satisfait ? Commentaires disponibles L'existence et le temps Liste des sujets traitĂ©s Exister, est-ce profiter de l’instant prĂ©sent ? Le temps est-il la limite de l’homme ? Dans quelle mesure la conscience intime du temps nous permet-elle d’assigner un sens Ă  notre existence ? L’homme doit-il se rĂ©signer Ă  mourir ? Que nous apprend la mort ? Exister, est-ce agir ? Quel sens la mort donne-t-elle Ă  notre vie ? Tout a-t-il une raison d'ĂȘtre ? Faut-il vivre comme si nous ne devions jamais mourir ? Commentaires disponibles 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID MxieZ6vj_JfJDSEApPaPmFmfRJwaS0BZT_Rt1llWkBVPY0Dzpq40_w== Dans le sujet Peut-on ne pas savoir ce que l’on fait ? », la question porte sur les limites et diffĂ©rents degrĂ©s de la conscience humaine. SpontanĂ©ment, certains tels Descartes pensent toujours pouvoir ĂȘtre maĂźtres de leurs actes, avoir une conscience permanente. Or est ensuite apparue la thĂ©orie de l’inconscient formulĂ©e par Freud admettant que celui-ci constitue la partie la plus importante de l’esprit, contrĂŽlant ainsi la majeure partie de nos actes. Nous remarquons que les idĂ©es communes sont contradictoires, nous poussant donc Ă  rechercher les limites de conscience de nos agissements, jusqu’oĂč l’homme est conscient de ce qu’il fait. Nous sommes en effet surpris parfois par certains agissements, certaines rĂ©actions ou mĂȘme de leurs consĂ©quences. Nous ne savons donc pas toujours entiĂšrement ce que nous faisons ou pourquoi nous le faisons, ce qui nous amĂšne Ă  nous questionner sur la libertĂ© et la responsabilitĂ© face Ă  nos actes. I. SpontanĂ©ment on souhaite ĂȘtre conscient de tous nos faits Si on considĂšre les faits comme l’action en elle mĂȘme et seulement celle-ci, nous en sommes alors en effet conscient. On doit d’abord penser l’action avant de pouvoir la rĂ©aliser. Elle nĂ©cessite une volontĂ© qu’on considĂ©rera ici comme contrĂŽlĂ©e. Tout action est en effet prĂ©cĂ©dĂ©e d’un processus psychique contrĂŽlĂ© par les envies, les besoins, comme la faim par exemple. On pourrait croire qu’on ne pense plus avant certaines actions tel respirer, c’est en effet devenu un rĂ©flexe, un acquis, on ne pense pas Ă  respirer. Ils sont cela dit quand mĂȘme gouvernĂ©s par une trĂšs petite part de conscience qui fait partie des acquis. Un agissement nĂ©cessite la pleine attention de celui qui l’exĂ©cute. Mais on peut ĂȘtre conscient du fait mais pas de ses consĂ©quences, nous ne sommes pas toujours conscients de l’importance de nos faits. Un acte anodin peut en effet avoir de grandes consĂ©quences et on ne contrĂŽle pas tous les facteurs extĂ©rieurs. On est jamais complĂštement conscient de tous les paramĂštres extĂ©rieurs, soit on peut agir de façon efficace en essayant d’en contrĂŽler la majeure partie, de diminuer le risque, mais il reste toujours une infime part d’inconscience des consĂ©quences. Cela dit, on est conscient qu’on ne contrĂŽle pas tout, on sait donc que les consĂ©quences sont parfois imprĂ©visibles, on en est conscient. Il existe donc des diffĂ©rents degrĂ©s de conscience. Ces degrĂ©s varient aussi selon l’état physiologique du sujet. Le sommeil est un de ses Ă©tats intĂ©ressant Ă  Ă©tudier car notre part de conscience diminue au plus bas niveau, nous ne contrĂŽlons en effet pas ce que nous rĂȘvons, nous n’avons pas conscience de ce qui se passe autour de nous ou bien encore du temps qui passe pendant que nous dormons. Le coma reste aussi encore aujourd’hui assez inconnu, certains patients se rappellent de certaines conversations, de certains faits Ă  leur rĂ©veil, d’autres pas, le degrĂ© de conscience selon les individus et selon la pĂ©riode varie donc. Cela valide notre thĂ©orie, nous ne sommes pas conscient ou inconscient mais il existe rĂ©ellement diffĂ©rents degrĂ©s de conscience. MalgrĂ© tout certains dirons qu’ils ne savaient plus ce qu’ils faisaient aprĂšs une prise d’alcool par exemple, mais ils Ă©taient bel et bien conscient lorsqu’ils ont commencĂ© Ă  boire, ils savaient qu’ils pourraient ne plus se contrĂŽler ultĂ©rieurement. Ils en sont la aussi tout a fait conscient. A premiĂšre vue en considĂ©rant l’action comme le fait nous en sommes donc toujours conscients avec des degrĂ©s variant selon les situations car il nĂ©cessite une volontĂ©. On ne connaĂźt pas toutes les consĂ©quences avant d’agir mais on a conscience de prendre un risque. On sait donc ce que l’on fait. II. On est parfois surpris par certains de nos agissements ou rĂ©actions On entend souvent Je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne savais plus ce que je faisais.» Il y aurait donc une part d’inconscient chez nous, dans ce qui motive certains de nos actes. Nous avons dĂ©montrĂ© prĂ©cĂ©demment qu’une action avait besoin de l’attention du sujet et de sa volontĂ© en admettant qu’elle Ă©tait contrĂŽlĂ©e. Mais si nous supposons que nous ne sommes pas Ă  l’origine de toutes nos volontĂ©s, le contrĂŽle de nos actes est remis en cause. Il existe une grande multitude de cause et motivations possibles Ă  nos actes. L’intuition en fait partie, elle n’a pas de raisons rationnelles et nous ne connaissons pas la suite, l’aboutissement si on suit cette intuition. On pourrait donc croire que l’on ne sait pas ce que l’on fait mais en rĂ©alitĂ© nous sommes bel et bien conscients que cette intuition n’a pas de cause rationnelle, nous sommes donc conscients du risque, nous savons ce que nous faisons. Et si certaines actions n’avaient justement pas de motifs. Lafcadio a essayĂ© de prouver cela en commettant un crime qui pour lui n’avait aucun mobile. Mais cette thĂ©orie est facilement critiquable, le fait de ne pas avoir de mobile peut aussi ĂȘtre un mobile en soit pour cet acte. Mais en continuant dans cette voie, on peut admettre qu’il existe toujours une motivation pour nos actes mais elle pourrait ne pas ĂȘtre contrĂŽlĂ©e. Comme la thĂ©orie de l’inconscient de Freud l’a Ă©noncĂ© la majeure partie de nos actes seraient alors dictĂ©s par l’inconscient. Une grande partie de nous mĂȘme nous Ă©chappe donc dĂ©sirs refoulĂ©s, lapsus, actes manquĂ©s, rĂȘves. L’inconscient regrouperait donc tous les dĂ©sirs que nous ne pouvons formuler car allant Ă  l’encontre des mƓurs. Les pulsions ne peuvent en effet ĂȘtre Ă©vitĂ©es, elles sont soit concrĂ©tisĂ©es dans le rĂ©el par le biais des rĂȘves, qui constitueront donc un trĂšs bon moyen d’études de l’inconscient, ou bien refoulĂ©es. Les lapsus ou les actes manquĂ©s seraient donc pour l’inconscient des moyens d’expression. Le fait d’envoyer par exemple une lettre au mauvais destinataire ne serait pas le fruit du hasard ou d’une Ă©tourderie. On croit Ă©chouer en l’effectuant mais on Ă©prouve en rĂ©alitĂ© une satisfaction de nos pulsions inconscientes. Pour Ă©tudier l’inconscient, l’étude des rĂȘves est idĂ©ale, ils seraient en effet une illustration des dĂ©sirs que l’on censure dans le rĂ©el. En admettant cette thĂ©orie que notre inconscient occupe la plus grande partie de notre esprit et que nos pulsions refoulĂ©es sont Ă  l’origine de certains de nos actes. Alors nous serions tenter de croire que nous ne nous contrĂŽlons pas toujours, il existerait donc des situations ou ne nous savons pas ce que nous faisons. III. Sommes nous donc libres ou responsables devant nos actes ? On peut se poser en effet la question de la libertĂ© face Ă  nos actes si on admet que nous sommes en partie contrĂŽlĂ©es par notre inconscient. On exclut l’idĂ©e de libertĂ© si l’homme est contrĂŽlĂ©e par quelque chose dont il ne s’aperçoit pas consciemment, qui le dĂ©passe. Si nous ne sommes pas libres devant ses actes, nous ne pouvons pas admettre ĂȘtre responsable de ces actes puisque nous ne les contrĂŽlons pas. Face Ă  certains Ă©vĂšnements, nos rĂ©actions sont contrĂŽlĂ©es par notre inconscient dĂ©sirs et pulsions refoulĂ©s et nous n’en avons pas conscience. Si on refoule ses pulsions cela peut ĂȘtre la cause de nĂ©vrose et si elles deviennent irrĂ©sistibles, on passe Ă  l’acte tout cela restant inconscient. La responsabilitĂ© du sujet est donc discutable puisqu’il n’est pas libre face Ă  cette pulsion. La thĂ©orie de Freud implique donc que l’individu ne soit pas responsable puisqu’il est gouvernĂ© par son inconscient et n’a pas agit de maniĂšre rĂ©flĂ©chie. Mais si ma conscience possĂšde des degrĂ©s alors ma responsabilitĂ© aussi. On n’est soit pleinement responsable ou irresponsable dans la loi et pourtant on peut ĂȘtre conscient de ce qu’on est en train de faire et ne pas pouvoir le contrĂŽler. L’inconscience n’admet donc pas forcĂ©ment l’irresponsabilitĂ©. La thĂ©orie de l’inconscient n’est qu’une hypothĂšse, on ne peut pas la prouver et donc tout comme Sartre on peut penser qu’elle n’est que l’illustration de la mauvaise foi des hommes. Puisqu’on ne peut pas prouver que ce n’était pas notre inconscient qui nous guidait, tout le monde peut se rĂ©fugier dans cette thĂ©orie et pardonner les pires actes. N’est on pas en effet responsable de notre niveau de conscience ? L’homme a des dĂ©sirs et des pulsions mais il est aussi contrairement aux animaux douĂ© de raison. Admettre la thĂ©orie de l’inconscient c’est la facilitĂ© de renier sa libertĂ© et donc sa responsabilitĂ©. Conclusion En conclusion on peut dire que on peut ne pas comprendre les motivations qui nous poussent Ă  exĂ©cuter certaines actions. Mais la conscience est Ă©troitement liĂ©e Ă  la responsabilitĂ© et dire qu’on peut ne pas savoir ce que l’on fait, c’est renier sa libertĂ©. Il existe en effet des diffĂ©rents degrĂ©s de conscience mais dans tout les cas il en reste toujours une part infime, on peut donc toujours essayer de faire part de raison.

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