newsUne nouvelle hypothĂšse est avancĂ©e pour comprendre le mĂ©canisme de dĂ©veloppement de la sclĂ©rose en plaques : la carence en vitamine D y occupe une place centrale. La sclĂ©rose en plaques est dĂ©finie comme une maladie auto-immune qui affecte le systĂšme nerveux central : les anticorps du systĂšme immunitaire attaquent la gaine de myĂ©line qui recouvre les neurones du Doncj'ai eu un rendez-vous avec lui et aprĂšs avoir vu les rĂ©sultats du scan (et fait le tour de mes symptĂŽmes) il m'a rĂ©fĂ©rĂ© Ă  un confrĂšre neurologue spĂ©cialisĂ© en sclĂ©rose en plaques. J'ai subi une rĂ©sonance magnĂ©tique (IRM) qui a rĂ©vĂ©lĂ© de multiples plaques au cerveau. Donc j'ai eu mon rĂ©sultat par la suite : sclĂ©rose en plaques. J'ai eu pas mal de poussĂ©es pendant la Atteintd’une sclĂ©rose en plaques, le rĂ©alisateur tĂ©moigne des difficultĂ©s Ă  vivre en sociĂ©tĂ© avec un handicap. Comme 100 000 personnes en ArticleintĂ©ressant d'une jeune maman atteinte de sep: "RĂ©cemment, je suis allĂ©e faire un contrĂŽle chez le neurologue pour ma sclĂ©rose en plaques afin de voir si tout allait bien aprĂšs mon accouchement. Avec chance, je n'ai pas dĂ» attendre trop longtemps. J'ai eu des petits tests pour faire Ă©tat de tous mes rĂ©flexes et aprĂšs nous LasclĂ©rose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune progressive du systĂšme nerveux central qui touche 2,8 millions de personnes dans le monde et pour laquelle il n'existe pas encore de traitement dĂ©finitif. La SEP serait causĂ©e par une infection par le virus Epstein-Barr (EBV). C'est ce que rĂ©vĂšle une Ă©tude menĂ©e par des chercheurs Jai dit mon employeur que j’avais une sclĂ©rose en plaques; Reconversion professionnelle suite Ă  la SEP ; Comment j’ai fait face et rebondi aprĂšs le diagnostic Comment je vois les choses, j’ai - de 5 ans avec le diagnostic de la SEP; Comment je vois les choses, j’ai + de 5 ans avec le diagnostic SEP; Vie de couple (plusieurs sujets) . PubliĂ© le 30/01/2019 Ă  15h44 , mis Ă  jour le 30/01/2019 Ă  15h44 Les douleurs touchent la majoritĂ© des patients atteints de sclĂ©rose en plaques. Elles peuvent rĂ©sulter directement de la maladie ou ĂȘtre induites par un dysfonctionnement. Si elles ne sont pas traitĂ©es correctement, les douleurs nuisent Ă  la qualitĂ© de vie du patient. Il est important de connaĂźtre leur origine pour mieux les prendre en charge. Quels sont les diffĂ©rents types de douleurs ? Comment les soulager ? Qui consulter en cas de douleurs ? On fait le point avec le Pr Patrick Hautecoeur, neurologue spĂ©cialiste de la sclĂ©rose en plaques. La sclĂ©rose en plaques SEP est une maladie chronique inflammatoire qui touche le systĂšme nerveux central SNC. Elle se caractĂ©rise par la dĂ©gradation progressive de la myĂ©line, une gaine protectrice qui permet aux cellules nerveuses de transmettre les informations entre le cerveau et le reste du corps. Dans la sclĂ©rose en plaques, les messages envoyĂ©s par notre cerveau sont mal transmis au reste du corps. Cela provoque diffĂ©rents symptĂŽmes tels que des troubles de la vision, des troubles moteurs, des troubles sensitifs, cognitifs et sphinctĂ©riens. Les douleurs, directement ou indirectement provoquĂ©es par la maladie, font Ă©galement partie du quotidien des patients. La douleur, un symptĂŽme typique mais pas systĂ©matique La douleur n’est pas systĂ©matique dans la sclĂ©rose en plaques SEP, elle est toutefois frĂ©quente. "Plus de 50 % des malades ont mal. Et prĂšs de 70 Ă  75 % des patients ressentent des douleurs dans les mois qui prĂ©cĂšdent la consultation chez leur neurologue", fait remarquer le Pr Hautecoeur. L’apparition des premiĂšres douleurs n’est pas liĂ©e Ă  l’anciennetĂ© de la maladie. La douleur ne signifie pas que la maladie est dĂ©jĂ  bien installĂ©e, elle peut mĂȘme intervenir dĂšs la premiĂšre poussĂ©e. A savoir aussi que la douleur n’est pas toujours le premier signe de la maladie. "Le premier symptĂŽme est souvent la nĂ©vrite optique, une inflammation du nerf optique qui provoque une perte partielle ou complĂšte de la vision et dont la douleur est augmentĂ©e par la mobilisation des yeux", explique le neurologue. On estime que dans 20 Ă  30 % des cas, la nĂ©vrite optique est rĂ©vĂ©latrice de la SEP. Your browser cannot play this video. Les diffĂ©rents types de douleurs dans la SEP Trois types de douleurs ont Ă©tĂ© identifiĂ©s dans la SEP, en fonction de leur origine. Les douleurs neurogĂšnes sont provoquĂ©es par une atteinte du systĂšme nerveux central. Elles sont donc directement liĂ©es Ă  la maladie. Ce sont les douleurs les plus frĂ©quentes 60 % des douleurs dans la SEP. "Elles se caractĂ©risent par des sensations de brĂ»lures, de dĂ©charges Ă©lectriques, de piqĂ»res aux extrĂ©mitĂ©s des membres, de rĂ©action douloureuse au toucher", dĂ©taille le douleurs secondaires sont dĂ©clenchĂ©es par un dysfonctionnement. Ce sont souvent des troubles musculaires comme des raideurs ou de la spasticitĂ© contraction violente des muscles. Elles peuvent Ă©galement ĂȘtre la consĂ©quence de mauvaises positions adoptĂ©es face Ă  des difficultĂ©s Ă  la marche ou des troubles de l’équilibre. "On observe alors des tendinites ou des lombalgies".Les douleurs iatrogĂšnes sont liĂ©es au traitement de fond de la SEP. Il peut s’agir de gĂȘnes musculaires ou de maux de tĂȘte. "Ce sont principalement les douleurs ressenties aux points d’injection en cas de traitement par injections. Mais il y en a de moins en moins car on traite le plus souvent avec des comprimĂ©s" indique le Pr Hautecoeur. SEP les traitements pour soulager les douleurs La prise en charge des douleurs est pluridisciplinaire et le traitement est adaptĂ© Ă  l’origine de la douleur. Les douleurs neuropathiques dans les nerfs situĂ©s Ă  l’extĂ©rieur de la moelle Ă©piniĂšre sont soulagĂ©es grĂące aux antiĂ©pileptiques, antidĂ©presseurs ou encore Ă  l’hypnose. Les nĂ©vralgies douleurs sur le trajet d’un nerf sensitif comme la sciatique sont traitĂ©es avec des antiĂ©pileptiques, la thermocoagulation destruction par la chaleur des ganglions des nerfs impliquĂ©s dans la douleur ou la radiothĂ©rapie ciblĂ©e sur les ganglions. En cas de douleurs secondaires, on privilĂ©gie les traitements prescrits habituellement dans les rhumatismes. "Les massages profonds par un kinĂ©sithĂ©rapeute, la rééducation, la correction de la posture, l’activitĂ© physique rĂ©guliĂšre
 permettent de soulager ces douleurs". Les douleurs iatrogĂšnes se traitent avec des antalgiques, des anesthĂ©siques locaux ou bien par le changement du site d’injection. Attention, les croyances des patients sur certaines mĂ©dicaments peuvent ĂȘtre un obstacle Ă  l’observance des traitements. "La prise d’antidĂ©presseurs ou d'anti-Ă©pileptiques peut faire peur aux malades qui ne comprennent pas pourquoi on leur prescrit des antidĂ©presseurs ou des antiĂ©pileptiques alors qu’ils ne souffrent pas de dĂ©pression, ni d’épilepsie. Il y a une rĂ©elle nĂ©cessitĂ© Ă  faire de la pĂ©dagogie sur les diffĂ©rentes actions des mĂ©dicaments auprĂšs des patients atteints de SEP, pour les rassurer sur leurs croyances et leur montrer dans quelle mesure certaines molĂ©cules sont efficaces pour traiter leurs douleurs", insiste le spĂ©cialiste. À voir aussi Toujours parler de ses douleurs Ă  son mĂ©decin Le patient ne doit jamais souffrir en silence au risque de passer Ă  cĂŽtĂ© de traitements adaptĂ©s. La douleur est malheureusement un symptĂŽme trop souvent nĂ©gligĂ© par les patients. Ils n’ont pas toujours le rĂ©flexe d’aller consulter en cas de douleur qu’ils n’associent pas Ă  la SEP. Par exemple, un simple mal de dos peut en fait ĂȘtre la consĂ©quence d’une spasticitĂ©, un des symptĂŽmes de la SEP. A la moindre douleur, il faut consulter son neurologue pour lui en parler. Your browser cannot play this video. Les soignants aussi peuvent nĂ©gliger la douleur. Aller voir son mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste en cas de douleur n’est pas toujours judicieux, selon le Pr Hautecoeur "certains mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes ne font pas toujours le lien entre certaines douleurs et la SEP car ils ne connaissent pas bien la maladie. Sur l’ensemble de sa patientĂšle, un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste a en moyenne un patient souffrant de SEP. Les gĂ©nĂ©ralistes devraient pourtant jouer un rĂŽle central dans la SEP notamment dans la reconnaissance de poussĂ©es et de non poussĂ©es, des types de douleurs. Ils se doivent d’ĂȘtre de bons cliniciens pour pouvoir renvoyer les patients vers les spĂ©cialistes adaptĂ©s et faciliter une prise en charge optimale". La douleur est un aspect de la maladie pouvant ĂȘtre handicapant, mais il est possible de la soulager, voire de la supprimer. Elle est dĂ©terminante pour comprendre l’évolution de la maladie et ainsi adapter au mieux les traitements afin d’amĂ©liorer la qualitĂ© de vie du patient. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© d’en parler. À premiĂšre vue, votre alimentation ne semble pas jouer un grand rĂŽle dans la prise en charge de la sclĂ©rose en plaques SEP, une maladie qui affecte votre systĂšme nerveux central. Mais il s’avĂšre que manger des aliments sains – et Ă©viter ceux qui ne le sont pas – peut en fait vous aider Ă  gĂ©rer votre SEP. En plus de favoriser la santĂ© gĂ©nĂ©rale, la consommation de fruits et lĂ©gumes frais en abondance, de protĂ©ines Ă  faible teneur en matiĂšres grasses et de produits laitiers Ă  faible teneur en matiĂšres grasses pourrait Ă©galement allonger la pĂ©riode entre les poussĂ©es de sclĂ©rose en plaques. Une Ă©tude publiĂ©e en 2015 dans Neurosciences nutritionnelles a dĂ©couvert que suivre un rĂ©gime alimentaire sain peut aider les personnes atteintes de sclĂ©rose en plaques Ă  amĂ©liorer leur santĂ© physique et mentale. Et parce que des aliments comme le sucre et les acides gras trans peuvent aggraver vos symptĂŽmes, ce que vous choisissez de ne pas manger peut ĂȘtre tout aussi important que ce que vous mangez. Il n’existe cependant aucun rĂ©gime alimentaire Ă©tabli qui soit spĂ©cifiquement recommandĂ© pour les personnes atteintes de SEP. Il est donc important de travailler en Ă©troite collaboration avec votre mĂ©decin ou votre nutritionniste afin de trouver un rĂ©gime qui vous convienne. Demandez Ă  votre mĂ©decin si vous devez supprimer ces aliments de votre rĂ©gime alimentaire. Les graisses saturĂ©es Lesgraisses saturĂ©es proviennent principalement de produits et de sous-produits animaux tels que la viande rouge et les produits laitiers gras. Elles sont Ă©galement prĂ©sentes dans les aliments qui contiennent de l’huile de palme et de l’huile de coco. Les graisses saturĂ©es sont connues pour augmenter votre taux de cholestĂ©rol LDL, ou mauvais cholestĂ©rol. Un taux de cholestĂ©rol Ă©levĂ© peut entraĂźner l’athĂ©rosclĂ©rose, ce qui augmente le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cĂ©rĂ©bral. Une Ă©tude publiĂ©e en fĂ©vrier 2018 dans Rapports scientifiques a constatĂ© que les personnes atteintes de SEP ont un risque accru de problĂšmes cardiaques par rapport Ă  celles qui n’en sont pas atteintes. De plus, On pense que des conditions telles que l’hypertension et les maladies cardiovasculaires aggravent la SEP », dĂ©clare Kathy Costello, SEP, ANP-BC, vice-prĂ©sidente associĂ©e de l’accĂšs aux soins de santĂ© pour la National MS Society. Il est donc important d’éviter les graisses malsaines. RELATIVES Trouvez plus de choses Ă  faire et Ă  ne pas faire en matiĂšre d’alimentation auprĂšs de personnes comme vous. Obtenez des conseils pratiques sur Tippi >> Gras trans Vous devriez Ă©galement Ă©viter les aliments contenant des graisses trans, comme les biscuits, les crackers, les tartes et tout autre produit emballĂ©. Les mots clĂ©s Ă  rechercher sur les Ă©tiquettes nutritionnelles pour identifier de tels produits sont huiles partiellement hydrogĂ©nĂ©es » et shortening, dit Amy Jamieson-Petonic, RDune diĂ©tĂ©ticienne clinique dans les hĂŽpitaux universitaires de Cleveland. Nous savons que les acides gras trans augmentent l’inflammation Ă  l’intĂ©rieur des vaisseaux sanguins », dit-elle, et pourraient donc entraĂźner des problĂšmes cardiovasculaires ». Le lait de vache Outre les effets nĂ©fastes des graisses saturĂ©es du lait de vache, certaines personnes atteintes de SEP peuvent rĂ©agir Ă  des protĂ©ines spĂ©cifiques du lait, selon une recherche publiĂ©e en 2010 dans la revue Autoimmune Diseases. Mais comme le soulignent les auteurs de l’étude, d’autres chercheurs ne pensent pas que le lien soit assez fort pour justifier l’abandon des autres nutriments du lait. En fait, une Ă©tude plus rĂ©cente, publiĂ©e en mars 2013 dans le Journal de la recherche en sciences mĂ©dicalesa constatĂ© que les personnes atteintes de SEP n’étaient pas plus susceptibles de faire une rĂ©action au lait de vache que les personnes non atteintes de SEP. Si vous voulez essayer d’éliminer le lait de vache de votre alimentation pour voir si cela soulage vos symptĂŽmes, assurez-vous que vous consommez beaucoup de calcium, de protĂ©ines et de vitamine D provenant d’autres sources alimentaires. Le lait de soja, le lait d’amande et le lait de cajou contiennent plus de calcium que le lait de vache. Ils peuvent donc ĂȘtre de bons substituts du lait, surtout si vous pensez que vous ĂȘtes intolĂ©rant au lactose, explique M. Costello. Sucre Trop de sucre, surtout sous forme de sucreries, peut faire grimper les kilos. Vous ne voulez pas prendre de poids, car vous aurez plus de mal Ă  ĂȘtre mobile et Ă  effectuer les activitĂ©s de la vie quotidienne », explique Jamieson-Petonic. L’excĂšs de poids augmente Ă©galement la fatigue, un symptĂŽme courant de la sclĂ©rose en plaques. Besoin de plus de motivation pour refuser le dessert ? Le sucre Ă©tant un aliment inflammatoire, il peut avoir un effet nĂ©gatif sur votre SEP, selon la National MS Society. Sodium Commencez Ă  vĂ©rifier les Ă©tiquettes des aliments pour le sodium. Une Ă©tude publiĂ©e dans Neurologie en avril 2015, a constatĂ© que plus le rĂ©gime alimentaire des personnes atteintes de SEP contient de sodium, plus elles risquent de faire une rechute et de dĂ©velopper de nouvelles lĂ©sions. Voici une raison supplĂ©mentaire de se dĂ©barrasser de l’habitude du sel L’excĂšs de sodium peut augmenter la pression sanguine, et l’hypertension a Ă©tĂ© liĂ©e Ă  une diminution de l’espĂ©rance de vie chez les personnes atteintes de SEP, explique M. Costello. Essayez de consommer moins de 2 300 milligrammes mg de sodium par jour si vous ĂȘtes en bonne santĂ©, et moins de 1 500 mg si vous avez des problĂšmes cardiaques, selon l’American Heart Association. RELATIVES Évitez-vous de manger Ă  cause de la sclĂ©rose en plaques ? Partagez vos conseils diĂ©tĂ©tiques sur Tippi pour la SEP >> Carburants raffinĂ©s Evitez le riz blanc, le pain blanc et les cĂ©rĂ©ales froides pour le petit dĂ©jeuner. Ces hydrates de carbone transformĂ©s peuvent rapidement faire monter le taux de sucre dans le sang et nuire Ă  la santĂ© de votre cƓur. Optez plutĂŽt pour des options plus saines comme les pains Ă  grains entiers, le riz brun, l’orge et les pĂątes complĂštes. Un avantage supplĂ©mentaire ces options riches en fibres peuvent vous aider Ă  gĂ©rer la constipation – un symptĂŽme de la sclĂ©rose en plaques – et vous aider Ă  ne pas prendre de kilos en vous donnant la sensation d’ĂȘtre rassasiĂ© plus longtemps. Gluten Une Ă©tude publiĂ©e en mars 2011 dans BMC Neurologie a constatĂ© une incidence plus Ă©levĂ©e de la maladie coeliaque, une maladie auto-immune caractĂ©risĂ©e par une intolĂ©rance au gluten, chez les personnes atteintes que dans la population gĂ©nĂ©rale. Le gluten est une protĂ©ine que l’on trouve dans le blĂ©, l’orge et le seigle. Les personnes atteintes de la maladie cƓliaque doivent Ă©viter complĂštement le gluten pour Ă©viter les dommages intestinaux, mais de nombreuses personnes qui n’ont pas la maladie cƓliaque constatent qu’elles se sentent mieux dans l’ensemble lorsqu’elles Ă©liminent le gluten de leur alimentation. Bien qu’il n’y ait aucune preuve qu’éviter le gluten soit bĂ©nĂ©fique pour les personnes atteintes de sclĂ©rose en plaques qui ne souffrent pas Ă©galement de maladie coeliaque, rĂ©duire le gluten peut ĂȘtre une option », dit Jamieson-Petonic, si vous ne trouvez pas de soulagement avec d’autres choses ». Il existe diffĂ©rents types de sclĂ©rose en plaques, ils sont tous graves. Leur diagnostic et leur traitement est complexe car chaque professionnel doit adapter le programme thĂ©rapeutique de façon individuelle. La sclĂ©rose en plaques est une maladie grave avec une issue fatale. Malheureusement, il existe diffĂ©rents types de sclĂ©rose en plaques, et il n’est pas toujours facile de les identifier pour les diffĂ©rencier les uns des s’agit d’une pathologie chronique qui n’a pas de guĂ©rison. Par consĂ©quent, recevoir son diagnostic est une nouvelle prĂ©occupante qui dĂ©fait toutes les attentes chez les patients et leurs sa complexitĂ©, nous devons Ă©galement ajouter que la clinique a cataloguĂ© diffĂ©rentes formes de maladie, qui sont toutes graves. Si l’équipe professionnelle traitante n’est pas en mesure de trouver le type de maladie en question chez chaque patient, le dĂ©but du traitement appropriĂ© est tant que pathologie neurologie, elle est une cause trĂšs frĂ©quente de handicap puisqu’elle tend Ă  apparaĂźtre chez les jeunes adultes, gĂ©nĂ©ralement de moins de 40 ans. Ce sont des patients qui doivent abandonner leurs Ă©tudes et leur travail dans la plupart des ailleurs, tous les types de cette maladie sont auto-immuns. Autrement dit, le corps lui-mĂȘme attaque ses propres composants. Dans ce cas, il fabrique des anticorps qui dĂ©truisent la myĂ©line, une substance qui recouvre les nerfs. GrĂące Ă  la myĂ©line, la transmission des impulsions nerveuses est possible. Sa destruction endommage la connectivitĂ© de la sclĂ©rose en plaquesPresque tous les types de sclĂ©rose en plaques partagent les mĂȘmes symptĂŽmes. Ce qui varie gĂ©nĂ©ralement, c’est la forme de prĂ©sentation ainsi que le type d’évolution dans le principaux signes de la maladie se manifestent dans l’appareil locomoteur. En effet, les patients Ă©prouvent une faiblesse dans les membres, ils ont du mal Ă  marcher et perdent l’équilibre. Les bras deviennent Ă©galement plus faibles, et surviennent alors des chutes soudaines d’objets, comme les tasses ou les part, les crampes sont aussi un symptĂŽme commun, accompagnĂ©es de douleur dans le muscle qui se contracte de maniĂšre involontaire. MĂȘme si la personne veut assouplir la zone contractĂ©e, elle n’y parvient plus des crampes, les muscles affectĂ©s sont soumis Ă  des tremblements et des spasmes. Il va sans dire que cela entrave considĂ©rablement les activitĂ©s de la vie quotidienne. Autrement dit, la maladie compromet la qualitĂ© de autre systĂšme touchĂ© est le systĂšme digestif. Les diffĂ©rents types de sclĂ©rose en plaques provoquent la constipation et la rĂ©tention d’urine. Cela a lieu parce que les nerfs qui devraient transmettre l’information du mouvement pĂ©ristaltique sont sans d’autres organes qui subissent une importante affectation sont les yeux. Certains patients dĂ©butent avec le symptĂŽme de la vision double, avant de souffrir de troubles ou de faiblesse dans les membres. En plus de la vision double, des mouvements rapides et incontrĂŽlĂ©s des globes oculaires peuvent se manifester.“La sclĂ©rose en plaques dĂ©truit la myĂ©line des nerfs et diminue la transmission des informations entre les neurones.” Lisez Ă©galement A quel Ăąge peut apparaĂźtre la sclĂ©rose en plaques ?Types de sclĂ©rose en plaquesLes protocoles de diagnostic de la maladie ont identifiĂ© quatre type de sclĂ©rose en plaques SEP-RR il s’agit de la sclĂ©rose en plaques rĂ©currente-rĂ©mittente. Elle est nommĂ©e ainsi parce qu’elle alterne entre des pĂ©riodes de poussĂ©es aiguĂ«s avec d’autres symptĂŽmes, puis d’autres phases de plusieurs mois sans signes de la pathologie. L’apparition des poussĂ©es est souvent liĂ©e Ă  un nouveau secteur neurologique touchĂ© par le manque de myĂ©line. C’est le type de sclĂ©rose en plaques le plus frĂ©quent des quatre. SEP-PS la sclĂ©rose en plaques progressive secondaire est celle qui commence comme une SEP-RR, mais Ă©volue vers une forme de symptĂŽmes permanents, sans pĂ©riodes de repos. SEP-PP c’est la sclĂ©rose en plaques progressive primaire. Il n’y a presque pas de pĂ©riodes sans symptĂŽmes et elle dĂ©bute de façon progressive depuis zĂ©ro, sans Ă©voluer Ă  partir de la forme SEP-RR. C’est ce qui la diffĂ©rencie du type prĂ©cĂ©dent. SEP-RP il s’agit du type de sclĂ©rose en plaques le moins frĂ©quent et se nomme sclĂ©rose en plaques rĂ©mittente-progressive. Les poussĂ©es aiguĂ«s se chevauchent. “Dans la majoritĂ© des cas, tous les types de sclĂ©rose en plaques entraĂźnent des handicaps chez les patients. Beaucoup d’entre eux ne pourront pas retourner Ă©tudier ou travailler.” DĂ©couvrez plus 7 astuces pour prĂ©venir les maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©rativesDiagnostic et traitementLa CommunautĂ© Scientifique Internationale a convenu que les critĂšres de McDonald sont la norme pour diagnostiquer tous les types de sclĂ©rose en plaques. Ensuite, il faut attendre l’évolution de la maladie pour savoir de quel type il s’ ailleurs, le traitement est similaire pour tous. Pour les poussĂ©es aiguĂ«s avec des signes d’évolution de perte de la myĂ©line, des corticoĂŻdes sont administrĂ©s. Concernant les pĂ©riodes d’intervalle, des mĂ©dicaments modifiant l’évolution sont gĂ©nĂ©ralement les mĂ©dicaments, la rééducation Ă  travers diverses thĂ©rapies se concentre sur les habiletĂ©s qui se perdent petit Ă  petit. Dans ce processus, des kinĂ©siologues, des orthophonistes et des ergothĂ©rapeutes sont diffĂ©rents types coĂŻncident en termes de gravitĂ©Bien qu’elle prĂ©sente diffĂ©rents types, la maladie est toujours grave. Son Ă©volution est chronique et progressive, avec la perte des fonctions au fil du temps. Aucun moyen n’existe actuellement pour la soigner, mĂȘme si des progrĂšs considĂ©rables ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s en matiĂšre de contrĂŽle pourrait vous intĂ©resser ... La sclĂ©rose en plaques s'attaque Ă  la myĂ©line, la gaine protectrice des neurones et de la moelle Ă©piniĂšre J’avais 21 ans quand on a diagnostiquĂ© ma sclĂ©rose en plaques. C’était en octobre 2008 j’ai subitement perdu toute sensibilitĂ© dans la moitiĂ© gauche de mon corps, et la mobilitĂ© dans la main gauche. Ça a durĂ© environ sept jours, avant que je ne m’inquiĂšte rĂ©ellement. Sur le conseil de mon mĂ©decin traitant, je suis allĂ©e voir un radiologue, puis un neurologue. L’IRM montrait une inflammation du cerveau – on pouvait voir des plaques blanches sur l’image. Le neurologue m’a dit qu’il y avait un risque que j’aie la sclĂ©rose en plaques SEP. J’ai Ă©tĂ© hospitalisĂ©e en urgence pendant cinq jours. On m’a dit qu’il fallait attendre une Ă©ventuelle deuxiĂšme poussĂ©e pour confirmer le diagnostic. Elle ne s’est pas fait attendre. En novembre, un mois plus tard, j’ai perdu la sensibilitĂ© dans mes membres infĂ©rieurs. Trois jours d’hospitalisation, et une certitude j’étais porteuse de la SEP. Comme des "courts-circuits" dans mon systĂšme nerveux La SEP est une maladie auto-immune invalidante, qui touche le systĂšme nerveux. En clair, mon systĂšme immunitaire a subi un dĂ©rĂšglement, et mes globules blancs s’attaquent Ă  la myĂ©line gaine protectrice autour des neurones et de la moelle Ă©piniĂšre. Comme pour des fils Ă©lectriques qui se retrouvent dĂ©nudĂ©s, ça peut crĂ©er des "courts-circuits". Et suivant les zones dĂ©miĂ©lynisĂ©es, les consĂ©quences peuvent ĂȘtre variables Ă  certains endroits du cerveau, ça n’aura aucune incidence, mais si les globules s’attaquent Ă  des zones dont on se sert au quotidien pour la vision, la motricité , ça peut devenir trĂšs handicapant. Certaines personnes ont des douleurs violentes au quotidien, comme si on leur passait un fer Ă  repasser sur la peau, en continu. J’ai de la chance, je ne vis pas ça. Pour ma part, avec le recul, je me suis rendu compte que les symptĂŽmes sont apparus quand j’avais 16 ans. J’ai dĂ©veloppĂ© une diplopie. Puis ç'a Ă©tĂ© des migraines, des fourmillements, des engourdissements
 C’était en fait une premiĂšre poussĂ©e, mais elle n’a pas Ă©tĂ© diagnostiquĂ©e par les mĂ©decins. J’ai dĂ» me battre pendant quatre ans pour que l’on reconnaisse enfin que, non, ce n’était pas psychosomatique, et que, oui, je souffrais bien d’une maladie neurologique. J’ai entamĂ© un traitement de fond fin 2008, mais si le diagnostic avait Ă©tĂ© posĂ© plus tĂŽt, j’aurais pu m’adapter, et notamment changer de projet professionnel plus vite. Je ne peux plus travailler Ă  plein temps Je voulais ĂȘtre institutrice, mais avec la maladie ce n’est plus possible. Au dĂ©but, j’ai fait un dĂ©ni, je ne voulais pas admettre que certaines choses m’étaient devenues inaccessibles. La premiĂšre annĂ©e, pendant un job d’étĂ© dans une boutique de souvenirs, j’ai cachĂ© les symptĂŽmes que je sentais arriver pour continuer Ă  travailler. J’ai fini par ĂȘtre hospitalisĂ©e pendant trois jours, et j’ai dĂ» m’avouer que je ne pouvais plus faire comme si de rien n’était. La maladie entraĂźne une forte fatigabilitĂ© je ne peux pas travailler Ă  plein temps, j’évite les fortes chaleurs, et il ne faut pas que je sois dans un environnement bruyant, que je me dĂ©place trop souvent. Le risque, si je repousse mes limites, est de dĂ©clencher une nouvelle poussĂ©e. Alors j’ai rebondi, je me suis relancĂ©e dans les Ă©tudes en master de ressources humaines. Les examens, le mĂ©moire, le stress, l’école, le boulot
 c’est dĂ©jĂ  difficile pour une personne bien portante, pour moi c’était encore plus dur. Mais l’école et l’entreprise oĂč j’étais en alternance, EDF, ont Ă©tĂ© trĂšs comprĂ©hensives horaires adaptĂ©s, tĂ©lĂ©travail
 Mes amis m’ont beaucoup soutenue, ils me passaient les cours quand je ne pouvais pas y assister. En apprenant mon handicap, un recruteur a reculĂ© Aujourd’hui, j’ai mon diplĂŽme et je cherche du travail depuis quelques mois. Vu l’état du marchĂ©, c’est un peu compliquĂ© pour tout le monde. J’ai mis six mois Ă  me dĂ©cider Ă  demander le statut de travailleur handicapĂ©. Et je n’étais pas fiĂšre, je vivais assez mal le fait de montrer que j’avais un handicap. C’est lĂ  le souci et parfois l’avantage de cette maladie elle est invisible. Tant que les symptĂŽmes ne sont pas flagrants au quotidien, les gens ne se rendent pas forcĂ©ment compte de l’impact de la SEP. Certains doutent de la rĂ©alitĂ© du handicap au quotidien ; d’autres peuvent avoir des rĂ©actions teintĂ©es d’angoisse, d’incomprĂ©hension, voire de rejet. Et ça vaut aussi dans la vie professionnelle il m’est arrivĂ© qu’un recruteur soit sur le point de me prendre, et recule en apprenant mon handicap. Les entreprises de plus de 20 salariĂ©s sont censĂ©es respecter un quota de 6% de travailleurs handicapĂ©s. Malheureusement, certaines structures prĂ©fĂšrent payer une compensation financiĂšre que de recruter des personnes handicapĂ©es. Être battante, malgrĂ© la maladie Alors j’ai dĂ©cidĂ© d'orienter mes recherches d'emploi spĂ©cifiquement sur les postes favorisant l’insertion professionnelle des personnes handicapĂ©es. Quoi de mieux qu’une personne handicapĂ©e pour faire passer ce message ? Pour moi, il est essentiel de sensibiliser les gens, les malades comme les bien-portants, et de leur dire qu’on peut ĂȘtre heureux et aller de l’avant malgrĂ© le handicap. Cet Ă©tat d’esprit de battante, je ne l’ai pas toujours eu. Au dĂ©but, je suis passĂ©e par plusieurs phases le soulagement d’abord je n’étais pas folle, enfin on reconnaissait l’existence de cette maladie !, l’incomprĂ©hension ensuite – pourquoi moi ? Je suis aussi passĂ©e par le dĂ©ni et enfin la colĂšre. Mais finalement, j’ai bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une excellente prise en charge par les milieux mĂ©dicaux et associatifs de la rĂ©gion de Lyon. Des rencontres Ă  l’école de la SEP ou la FĂ©dĂ©eh, par exemple, m’ont permis de reprendre du poil de la bĂȘte. Avec mon traitement, je joue Ă  la roulette russe Aujourd’hui, je compte bien rester positive je ne veux pas laisser la maladie me dicter ma vie. Le traitement que je prends actuellement me permet de vivre presque normalement depuis trois ans, je n’ai eu aucune poussĂ©e. Mais il n’y a pas de miracle. Le Tysabri, que je prends depuis un peu plus de deux ans, est un traitement immunosuppresseur, qui bloque l’arrivĂ©e des globules blancs dans le cerveau. ConsĂ©quence ils ne s’attaquent plus Ă  la myĂ©line. Mais ils ne jouent plus leur rĂŽle immunitaire non plus. Il y a alors un risque de dĂ©velopper ce qu’on appelle une leuco-encĂ©phalopathie multifocale progressive LEMP, une infection du systĂšme nerveux souvent mortelle, et contre laquelle il n’existe aucun traitement Ă  ce jour. Tous les trois mois je passe donc une IRM pour surveiller que je ne dĂ©veloppe pas cette maladie. C’est un risque grave mais mesurĂ©, que j’ai choisi sciemment de prendre. Les deux premiers traitements qu’on m’avait donnĂ©s, le Betaferon et le Rebif 44, n’ont pas su empĂȘcher de nouvelles rechutes. La recherche sur la sclĂ©rose en plaques progresse assez vite depuis ces dix derniĂšres annĂ©es, et j’ai bon espoir qu’elle aboutisse trĂšs bientĂŽt Ă  un nouveau traitement aussi efficace mais moins dangereux que mon traitement actuel. Mais, pour l’instant, le Tysabri est le seul qui me permette de travailler et de vivre presque normalement. Je joue un peu Ă  la roulette russe, c’est vrai. Mes parents voient d’ailleurs d’un trĂšs mauvais Ɠil ce traitement, ils voudraient que je revienne Ă  quelque chose de plus conventionnel – et de moins dangereux. Mais pour moi les bĂ©nĂ©fices sont plus importants que les risques. Je prĂ©fĂšre avancer autant que possible, tant que je le peux. Je n’ai que 26 ans, j’ai envie de vivre ma vie ! Propos recueillis par Claire Huille À l’occasion de la JournĂ©e Mondiale de la SclĂ©rose en plaques, Le Figaro a rencontrĂ© le Pr Catherine Lubeztki, chef du dĂ©partement de neurologie de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre. C’est une pathologie encore trĂšs mystĂ©rieuse. La sclĂ©rose en plaques ou SEP est une maladie auto-immune dysfonctionnement du systĂšme immunitaire qui touche plus de 100 000 personnes en France. Elle se dĂ©clare gĂ©nĂ©ralement au dĂ©but de l’ñge adulte. TrĂšs handicapante, elle n’est en revanche pas mortelle. Quels sont les principaux symptĂŽmes de la maladie? Peut-on en guĂ©rir? Quels ont Ă©tĂ© les progrĂšs rĂ©alisĂ©s dans la prise en charge de cette pathologie? Le Pr Catherine Lubetzki est chef du dĂ©partement de neurologie de la PitiĂ© SalpĂȘtriĂšre et chercheuse Ă  l’Institut du Cerveau et de la Moelle Ă©piniĂšre ICM. Elle a rĂ©pondu, le 14 mai dernier, aux questions des internautes en direct sur la page du Figaro Live et la page Facebook du Figaro. ● Qu’est-ce que la SEP? C’est une maladie qui touche le systĂšme nerveux central c’est-Ă -dire le cerveau et la moelle Ă©piniĂšre. Chacun de nos neurones est constituĂ© d’un corps cellulaire NDLR, la tĂȘte du neurone» et d’axones branches du neurone», qui vĂ©hiculent l’information. Pour accĂ©lĂ©rer la transmission de cette information et pour assurer la protection du neurone, chaque axone est entourĂ© d’une gaine, la myĂ©line. L’inflammation due Ă  la SEP entraĂźne une dĂ©gradation de cette membrane protectrice. Le message a donc du mal Ă  passer et l’axone, privĂ© de sa protection, se met Ă  souffrir de façon irrĂ©versible, jusqu’à la mort du neurone. Il y a donc trois composantes dans cette maladie l’inflammation, la destruction de la gaine de myĂ©line et la dĂ©gĂ©nĂ©rescence du neurone.● Trois-quart des malades sont des femmes. Pourquoi sont-elles les plus touchĂ©es par cette maladie? Pour le moment, nous ne l’expliquons pas trĂšs bien. Cependant, nous savons que les maladies auto-immunes, dont la SEP fait partie, sont plus frĂ©quentes chez la femme. Comme s’il y avait une susceptibilitĂ© particuliĂšre du systĂšme immunitaire fĂ©minin. Lors de la grossesse, en revanche, le risque d’avoir des poussĂ©es diminue significativement.● Quels sont les symptĂŽmes de la SEP? La sclĂ©rose en plaques, comme son nom l’indique, est une maladie responsable de la formation de plaques dans le systĂšme nerveux central, dues Ă  la destruction de la myĂ©line visible par IRM. Les symptĂŽmes dĂ©pendent de la localisation des plaques dans le systĂšme nerveux central troubles des fonctions sensitives, motrices ou encore visuelles. Les troubles des fonctions sensitives, qui sont souvent inaugurales de la maladie, sont frĂ©quents cela peut ĂȘtre un engourdissement, des fourmillements dans un membre, la sensation d’eau qui coule sur la peau ou la sensation d’avoir une toile d’araignĂ©e sur le visage. Alors attention de ne pas s’alarmer dĂšs le moindre symptĂŽme faisant penser Ă  une SEP. Si ces manifestations sensitives ne durent que quelques minutes ou si elles sont trĂšs localisĂ©es, il n’y a pas de raisons de s’inquiĂ©ter. En revanche, si ces symptĂŽmes demeurent pendant quelques jours voire quelques semaines, il faut consulter un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, qui pourra, s’il a un doute, envoyer le patient consulter un neurologue.● Quel est le rĂŽle du neurologue? Plaques visibles dans le cerveau de deux patients atteints de SEP. Institut du Cerveau et de la Moelle Ă©piniĂšre Lorsqu’il accueille un nouveau patient, le mĂ©decin neurologue mĂšne d’abord un interrogatoire, suivi d’un examen clinique. En effet, la SEP se caractĂ©rise par des manifestations diffĂ©rentes qui apparaissent et disparaissent on parle alors de poussĂ©es. Si le patient se prĂ©sente au mĂ©decin avec un engourdissement au bras en expliquant qu’il a dĂ©jĂ  eu des symptĂŽmes visuels, cela peut faire penser Ă  la SEP. Si le doute persiste, le neurologue propose au patient de rĂ©aliser une IRM pour confirmer le diagnostic. Cet examen permet de visualiser des plaques dissĂ©minĂ©es que ce soit dans le cerveau ou dans la moelle Ă©piniĂšre.● Quels sont les facteurs de risques de la maladie? Tout d’abord, il ne s’agit pas d’une maladie hĂ©rĂ©ditaire. Autrement dit, il n’y a pas de gĂšne dĂ©fini qui provoque la maladie. Cependant, au sein d’une famille, plusieurs personnes peuvent ĂȘtre atteintes par la SEP. Et cela n’est pas seulement dĂ» au hasard. On considĂšre donc qu’il y a une susceptibilité» familiale, portĂ©e par de trĂšs nombreux gĂšnes. Concernant les facteurs environnementaux, nous en avons mis en Ă©vidence quelques-uns, qui ont probablement un poids trĂšs faible sur le dĂ©clenchement de la maladie. Ainsi, l’ensoleillement pourrait jouer un rĂŽle protecteur, peut ĂȘtre par le biais de la vitamine D. À l’inverse, la contraction d’un virus, celui d’Epstein-Barr, rendrait, Ă  l’inverse, plus susceptible de provoquer la maladie chez les enfants. L’obĂ©sitĂ© et le tabagisme semblent Ă©galement ĂȘtre des facteurs de risque.● Peut-on guĂ©rir de la SEP? Et quels sont les traitements d’avenir pour cette maladie? À l’heure actuelle, aucun traitement ne permet de guĂ©rir de la SEP. Mais des progrĂšs incroyables ont eu lieu ces dix derniĂšres annĂ©es avec l’apparition de mĂ©dicaments qui permettent d’offrir une meilleure qualitĂ© de vie aux patients. Il existe dĂ©sormais plus d’une quinzaine de traitements anti-inflammatoires qui combattent l’inflammation du systĂšme nerveux pour rĂ©duire la frĂ©quence des poussĂ©es de la premiĂšre phase de la maladie. Mais aprĂšs un certain nombre d’annĂ©es d’évolution de la maladie, la plupart des patients entrent dans une deuxiĂšme phase dite secondairement progressive. Les poussĂ©es laissent alors la place Ă  un handicap persistant. Et dans cette phase, les traitements sont encore insuffisants. Cependant, il y a de l’espoir depuis deux ans, deux molĂ©cules ont montrĂ© un rĂ©sultat positif partiel. Ça ouvre une nouvelle voie pour l’avenir.

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